Dans le but d’encourager l’excellence, la Direction départementale du
ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle a
récompensé, le weekend écoulé, les cinq (5) premiers lauréats aux
examens du troisième cycle fondamental dans le département et 37
établissements scolaires qui ont obtenu un taux de réussite de 100 %
aux examens de la 9e année fondamentale.
Trois des cinq lauréats issus du Bas-Artibonite, Lesner Édouard de l’école Nationale 3e
cycle de Douin (moyenne 8.75), Jovens Civil du collège James M. Shine
de Saint-Marc ( 8.74), Kervens Delva de l’école Nationale 3e
cycle de Douin ( 8.57) et les deux autres du Haut-Artibonite,
Peterson Joseph de l’institution Maranatha des Gonaïves (8.68) et enfin
l’élève Micardine Clairilus du collège Immaculée Conception (8.57).
Les lauréats ont reçu une tablette électronique et les directeurs des 37 écoles chacun un petit dictionnaire Larousse récent.
Le directeur Départemental du ministère de l’Éducation, Daniel Jean
Charles, qui a pris part à cette cérémonie, a fait éloge de
l’initiative. « C’est mon administration qui a organisé cette grande
première », a insisté le directeur.
Selon le titulaire de la DDEA, cette démarche vise à aiguillonner les
élèves et les directeurs d’école en vue d’atteindre l’excellence.
« Tout en souhaitant que l’initiative se poursuive même après mon
départ », a ajouté le responsable.
Interrogés à l’issue de la cérémonie, plusieurs directeurs d’école se
sont montrés entièrement satisfaits de l’initiative. Selon Me
Belfond Aristide, l’un des directeurs d’école, cette démarche va
stimuler les responsables d’écoles à travailler beaucoup plus pour
donner de bons résultats. « Ce lancement doit continuer », a martelé
l’un d’entre eux.
Cette cérémonie de remise de cadeaux aux écoles et aux élèves a été
rendue possible, grâce au précieux concours du Programme de coopération
volontaire en Haïti (PCV) avons-nous appris.
Dieulivens Jules, jdieulivens@gmail.com
http://lenational.ht/cinq-5-eleves-et-trente-sept-37-ecoles-honores-par-la-ddea/
lundi 21 septembre 2015
lundi 14 septembre 2015
Gonaïves-Justice : Vers un meilleur fonctionnement du Parquet
Cet atelier de réflexion qui a permis de faire un bilan du fonctionnement du
parquet, s’est déroulé à la salle de conférence du bureau régional de
la Mission des Nations Unis Pour la
Stabilité en Haïti (MINUSTAH), où tous
les protagonistes ont été mobilisés.
L’objectif de cet atelier de
réflexion est de faire une évaluation de
l’année judicaire 2014-2015, en vue de prendre des résolutions, pour accoucher
de meilleurs résultats au cours de la prochaine année.
C’est d’ailleurs ce que n’a pas
manqué de souligner le commissaire du gouvernement, Osny Paul Antoine, qui a
plaidé en faveur d’un système judicaire capable de remplir sa tâche. « Le
parquet des Gonaïves a été très mal vu par le Ministère de la justice, nous devons ensemble poser les problèmes afin
de trouver une solution » dixit Me Paul Antoine.
Selon le chef de la poursuite
judicaire, cette initiative nouvelle
pourrait transformer en un grand forum à la longue, impliquant toutes
les forces vives de la commune, pour poser les problématiques de la justice et
apporter des éléments de solution.
« J’ai fait mon apparition
au parquet au moment le plus critique » a indiqué le chef du parquet.
Maitre Osny Paul Antoine qui dit
rencontrer beaucoup de contraintes dans l’exercice de ses fonctions, promet de
rester positif et attacher avec les
obligations de la loi, durant son passage à la tête du parquet.
« Le renforcement de la
capacité des institutions, précisément la justice, a été l’une des priorités
de la MINUSTAH, depuis son implantation en Haïti (2005) à nos jours, a
laissé croire Yachim Maiga, le chef régional de la MINUSTAH dans l’Artibonite.
D’un autre coté Mr Maïga a fait l’éloge de l’initiateur de
cet atelier, qui selon lui est la bienvenue. Il en a profité pour féliciter ses collègues des différentes
sections du bureau, dont celle des affaires civiles et des droits de l’homme qui, dixit-il, ont
contribué à la réussite de cet atelier.
Dans son intervention, la doyenne
du tribunal civil des Gonaïves, Me Phonie Norgaisse a salué la démarche du chef du parquet. Selon elle, c’est un
exemple de dévouement de la part de l’initiateur, qui a su comprendre que
l’harmonie prônée par la justice doit d’abord exister au parquet.
La doyenne a rappelé aux
justiciers les attentes de la population qui, d’après Me Norgaisse, n’est autre qu’une
justice bien organisée dans la juridiction.
« Avec les résolutions qui
seront adoptées après cet atelier de travail, je souhaite que les attentes de la population soient
comblées », a déclaré Me Phonie Norgaisse.
Plusieurs autres participants
qui intervenaient a cet atelier, n’ont
pas manqué d’exprimer leur satisfaction de cette réalisation qu’ils qualifient de louable.
Diagnostic institutionnel
participatif, modèle d’organisation et de fonctionnement des parquets, des
recommandations et en fin l’adoption et la signature des résolutions ont été entre
autres les grandes lignes de cet atelier de réflexion.
Dieulivens Jules,
jdieulivens@gmail.com
lundi 7 septembre 2015
12 inspecteurs et 4 enseignants en disponibilité
Le directeur départemental de l’Artibonite du ministère de
l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, Daniel Jean
Charles, a annoncé le week-end end écoulé que le MENFP a décidé de
mettre en disponibilité seize enseignants qui n’en n’avaient pas
produit la demande avant leur participation aux dernières législatives.
Conformément à une circulaire de la primature, tout enseignant, désireux de participer aux élections, devait présenter une lettre de demande de mise en disponibilité.
Selon le responsable, pour la réouverture des classes, les enseignants frappés par cette décision ne seront pas admis dans les salles de classe.
« Je ne suis qu’un exécutant. Je ne fais qu’exécuter la décision du ministère », a insisté le directeur qui invite les enseignants sanctionnés à faire valoir leurs droits.
Le responsable du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle au niveau du département de l’Artibonite en a profité pour informer la population que des dispositions sont prises pour faciliter la rentrée des classes, fixée pour ce lundi 7 septembre 2015. « 25 mille kits scolaires seront à la disposition des écoliers du département », a fait savoir le directeur.
D’un autre côté, Jean Charles Daniel a déclaré que le ministère va accentuer le programme de «permis provisoire d’enseigner ». « Une commission devrait arriver sous peu dans la région pour étudier les dossiers des enseignants », a informé le responsable.
En ce qui concerne, les lettres de nominations, M. Jean Charles a laissé croire que le MENFP prendra en compte les dossiers d’un certains nombres d’enseignants œuvrant dans le système depuis tantôt quatre à cinq ans.
Dieulivens jules
http://lenational.ht/?p=6721
Conformément à une circulaire de la primature, tout enseignant, désireux de participer aux élections, devait présenter une lettre de demande de mise en disponibilité.
Selon le responsable, pour la réouverture des classes, les enseignants frappés par cette décision ne seront pas admis dans les salles de classe.
« Je ne suis qu’un exécutant. Je ne fais qu’exécuter la décision du ministère », a insisté le directeur qui invite les enseignants sanctionnés à faire valoir leurs droits.
Le responsable du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle au niveau du département de l’Artibonite en a profité pour informer la population que des dispositions sont prises pour faciliter la rentrée des classes, fixée pour ce lundi 7 septembre 2015. « 25 mille kits scolaires seront à la disposition des écoliers du département », a fait savoir le directeur.
D’un autre côté, Jean Charles Daniel a déclaré que le ministère va accentuer le programme de «permis provisoire d’enseigner ». « Une commission devrait arriver sous peu dans la région pour étudier les dossiers des enseignants », a informé le responsable.
En ce qui concerne, les lettres de nominations, M. Jean Charles a laissé croire que le MENFP prendra en compte les dossiers d’un certains nombres d’enseignants œuvrant dans le système depuis tantôt quatre à cinq ans.
Dieulivens jules
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vendredi 4 septembre 2015
Capacité d’accueil limitée pour les admis en terminale
Beaucoup d’élèves sont promus en classe terminale cette année. À
quelques jours de la réouverture des classes, bon nombre d’entre eux
sont en difficulté pour intégrer un établissement de référence dans la
Cité de l’indépendance.
La plupart des établissements scolaires de la ville refusent d’accueillir ces élèves en trop grand nombre pour les classes de philo.
Interrogés à ce sujet, plusieurs responsables d’écoles de la place ont évoqué le problème de capacité d’accueil et les dispositifs du déroulement des examens de la rhéto cette année qui laissent à désirer.
Les écoles n’ont pas suffisamment d’espace pour accueillir le flux d’élèves promus en philo, ont avancé certains directeurs d’école. Ordinairement, les salles de classe ont une capacité d’accueil de cinquante élèves environ, a laissé croire un responsable.
La décision prise par le ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP), de ne pas organiser des examens officiels pour la classe de rhéto, a causé plus de tort au système éducatif, s’est indigné le professeur Estil Marc Édouard, censeur des études au collège Vanutelli Saint-Georges.
Selon le professeur, plusieurs élèves ont eu la chance de réussir cette année par rapport au mode d’organisation des examens, alors qu’ils n’étaient pas vraiment en salle de classe. D’où l’inquiétude des directeurs à accueillir ses élèves, a-t-il ajouté.
« Je connais une demoiselle qui n’a pas pu réussir en rhéto pendant quatre ans, cette année elle a bel et bien réussi avec une moyenne de 7 », a informé un directeur d’école de la ville qui veut garder l’anonymat.
Ces responsables expriment clairement leur inquiétude, sur le niveau pédagogique des élèves.
Certaines écoles refusent catégoriquement de recevoir les élèves pour la classe de philo. Plusieurs autres établissements qui ont accepté d’en accueillir, les ont triés sur le volet. C’est le cas du collège Jean Jacques Dessalines, l’une des plus anciennes écoles de la ville.
La direction de cet établissement a accueilli quelques élèves provenant des meilleures écoles de la ville avec de bonnes mentions, a fait savoir le directeur pédagogique Abel Joseph.
Entre les directeurs d’écoles, les avis sont partagés sur le changement apporté par le MENFP cette année. Certains croient que cette mesure est tout à fait juste. Pour d’autres cette décision est incorrecte.
Cependant, à l’unanimité, ces derniers ont tous admis que l’échec éventuel des élèves de la rhéto est le résultat de la mauvaise gestion de certains établissements scolaires. «Bon nombre de directeurs d’écoles ont pris le malin plaisir de donner des notes de passage à des élèves irréguliers», a regretté l’un des responsables.
Par ailleurs, un directeur d’école a indexé les responsables au niveau de la direction départementale de l’Éducation, qui seraient de connivence avec des dirigeants malhonnêtes pour faire valider leurs listes de décision finale.
Quel est l’avenir du système éducatif haïtien ? s’interroge plus d’un.
Dieulivens Jules, jdieulivens@gmail.com
http://lenational.ht/?p=6676
La plupart des établissements scolaires de la ville refusent d’accueillir ces élèves en trop grand nombre pour les classes de philo.
Interrogés à ce sujet, plusieurs responsables d’écoles de la place ont évoqué le problème de capacité d’accueil et les dispositifs du déroulement des examens de la rhéto cette année qui laissent à désirer.
Les écoles n’ont pas suffisamment d’espace pour accueillir le flux d’élèves promus en philo, ont avancé certains directeurs d’école. Ordinairement, les salles de classe ont une capacité d’accueil de cinquante élèves environ, a laissé croire un responsable.
La décision prise par le ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP), de ne pas organiser des examens officiels pour la classe de rhéto, a causé plus de tort au système éducatif, s’est indigné le professeur Estil Marc Édouard, censeur des études au collège Vanutelli Saint-Georges.
Selon le professeur, plusieurs élèves ont eu la chance de réussir cette année par rapport au mode d’organisation des examens, alors qu’ils n’étaient pas vraiment en salle de classe. D’où l’inquiétude des directeurs à accueillir ses élèves, a-t-il ajouté.
« Je connais une demoiselle qui n’a pas pu réussir en rhéto pendant quatre ans, cette année elle a bel et bien réussi avec une moyenne de 7 », a informé un directeur d’école de la ville qui veut garder l’anonymat.
Ces responsables expriment clairement leur inquiétude, sur le niveau pédagogique des élèves.
Certaines écoles refusent catégoriquement de recevoir les élèves pour la classe de philo. Plusieurs autres établissements qui ont accepté d’en accueillir, les ont triés sur le volet. C’est le cas du collège Jean Jacques Dessalines, l’une des plus anciennes écoles de la ville.
La direction de cet établissement a accueilli quelques élèves provenant des meilleures écoles de la ville avec de bonnes mentions, a fait savoir le directeur pédagogique Abel Joseph.
Entre les directeurs d’écoles, les avis sont partagés sur le changement apporté par le MENFP cette année. Certains croient que cette mesure est tout à fait juste. Pour d’autres cette décision est incorrecte.
Cependant, à l’unanimité, ces derniers ont tous admis que l’échec éventuel des élèves de la rhéto est le résultat de la mauvaise gestion de certains établissements scolaires. «Bon nombre de directeurs d’écoles ont pris le malin plaisir de donner des notes de passage à des élèves irréguliers», a regretté l’un des responsables.
Par ailleurs, un directeur d’école a indexé les responsables au niveau de la direction départementale de l’Éducation, qui seraient de connivence avec des dirigeants malhonnêtes pour faire valider leurs listes de décision finale.
Quel est l’avenir du système éducatif haïtien ? s’interroge plus d’un.
Dieulivens Jules, jdieulivens@gmail.com
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