mercredi 29 juillet 2015

Gonaïves, siège des chantiers publics maudits

Le chantier du complexe administratif
Décidément, la construction ou la réhabilitation des bâtiments publics dans la cité de l’Indépendance constitue  un véritable casse-tête chinois. Depuis le déblocage  des fonds pour le projet jusqu’à sa mise en œuvre, une main maudite semble planer sur les chantiers publics de la ville.

En effet, la construction du Complexe administratif, la place d’Armes  et le marché communal des Gonaïves sont, entre autres, des exemples concrets.

Le complexe administratif est le plus vieux des chantiers. Certains disent qu’il est un éternel chantier. Lancé en avril 2005, le chantier du complexe administratif et socioculturel des Gonaïves est déjà vieux d’une décennie. À l’heure actuelle, rien n’est encore concret en termes d’avancée des travaux. On peut remarquer la réalisation de sa base et l’implantation de quelques poteaux. Les travaux sont de temps à autre interrompus. Ces interruptions  fréquentes ont eu lieu, du fait que les ouvriers ne peuvent pas percevoir leur salaire régulièrement et à cause de l’insuffisance des matériaux, avons-nous appris.

La construction du complexe administratif sert d’outil politique pour les autorités, ont déploré plusieurs citoyens de la ville. À plusieurs reprises,  l’ex-député Sadrac  Dieudonné a laissé croire qu’il a entrepris des démarches  pour l’avancement de ces travaux. En 2015, au cours d’une marche, l’ex-Sénateur Youri Latortue a lui aussi opté pour la poursuite des travaux du complexe  administratif.  Alors que les ouvriers  étaient très critiques envers le maître d’ouvrage, qui aurait refusé de les rémunérer.

Selon les informations, ce projet a été financé par la Banque interaméricaine de développement (BID). Tous les chefs-lieux de département du pays sont pourvus d’un complexe administratif, mais celui de la ville des Gonaïves est encore inachevé, a-t-on appris.

La place d’Armes  des Gonaïves est sur sa deuxième initiative de rénovation inachevée. D’abord, en 2003, sous la présidence de Jean-Bertrand Aristide, et en suite à la fin de l’année 2014 avec le régime Tèt kale. La remise de l’ouvrage était prévue pour le 1er janvier 2015.

Depuis l’ouverture forcée du chantier, le 1er janvier dernier, à l’occasion de la commémoration du 211e anniversaire de notre indépendance, les barrières restent fermées jusqu’à date. Les autorités municipales ne peuvent donner d’explications claires. La société civile gonaïvienne ne cesse de critiquer les responsables.

L’exécution du projet était confiée à la Société haïtienne de construction (SOHACO) et la primature en est le maître d’ouvrage, lit-on sur un panneau placé dans le périmètre de la place.

Deux fois incendié, le marché communal des Gonaïves est en chantier depuis quatre  ans.  Peu après l’incendie de ce centre commercial, dans la nuit du 20 au 21 mai 2011, les autorités avaient lancé les travaux de restauration de cet espace. Ces travaux devaient durer trois mois, avait déclaré Saint Justin Pierrelus, maire titulaire de l’époque.  Nous sommes aujourd’hui  en 2015, le marché communal des Gonaïves ne peut rouvrir ses portes.

Depuis le lancement des travaux de restauration du marché, la ville a connu quatre commissions communales intérimaires. La réouverture du marché communal a représenté pour eux un véritable défi. Signalons que l’inauguration du marché communal a été faite par le président de la République Michel Joseph Martelly, en novembre 2013, c’est ce qu’on peut lire sur le site officiel du ministère de la Communication.

Interrogé par Le National, le président de l’actuelle commission communale, Jean Robert Louidor, a refusé de se prononcer sur le dossier du marché communal et sur celui de la place d’Armes des Gonaïves.

Dieulivens Jules
Le National

mardi 21 juillet 2015

Gonaïves-Election :Une Campagne timide

Environ 2 semaines après l’ouverture officielle de la campagne électorale, l’ambiance ne se fait pas sentir dans la Cité de l’Indépendance. Les candidats étaient-ils vraiment prêts à franchir cette étape? C’est le questionnement de plus d’un.
Depuis le début de la période de campagne, le jeudi 9 juillet dernier,  très peu de candidats s’exhibent. Mis à part quelques banderoles sur la route nationale #1, et certains  graffitis sur  des murs de quelques bâtiments de la ville, rien n’est encore visible en termes d’affiche. Alors qu’il y a plus de 20 aspirants-députés pour la circonscription des Gonaïves et 25 candidats au sénat pour le département de l’Artibonite.
Quelques rares candidats à la députation ont  déjà lancé officiellement leur campagne aux Gonaïves. Ils n’ont aucun spot en rotation dans les medias. Interrogés à ce sujet, certains candidats se disent dans l’impasse. « Nous lançons notre campagne avec les moyens du bord », ont-ils lâché. Ces derniers n’ont pas caché leur mécontentement face au retard du conseil électoral provisoire en vue de financer leur campagne. Les jours avancent, les candidats s’inquiètent sérieusement.
Parallèlement, pour les opérateurs, le processus électoral va bon train. Toutes les dispositions sont déjà prises pour la tenue du premier tour des législatives, le 9 Août prochain, a garanti fermement le président du bureau électoral départemental (BED) de l’Artibonite, Claudel Saintilien.
Il a en outre informé que plusieurs matériels devant servir à la réalisation des prochaines joutes sont déjà stockés dans la Cité de l’Indépendance. Citons entre autres, les matériels non-sensibles et 15 motocyclettes.
Le concours pour les superviseurs électoraux, a lieu le week-end écoulé. Ils étaient au total 1 870 candidats venus des 15 communes de la région. Les séances de formation pour ces superviseurs ainsi que les agents de sécurité électorale (ASE) devraient se tenir sous peu, a indiqué le président du BED.
Selon Claudel Saintilien, les aspirants législateurs du département ont déjà signé un Code de bonne conduite dans la période électorale, à l’initiative du BED, de la PNH et de la Justice.
De son côté, le directeur départemental de la police de l’Artibonite, Berson Soljour, a fait savoir que l’institution policière s’engage pour le bon déroulement du processus électoral. Il a fait savoir que durant la période, les dispositifs de sécurité sont renforcés dans le département.
Il ne reste que trois semaines pour la fermeture de la campagne électorale. Plusieurs observateurs s’attendaient à une période de campagne plus agitée. « Les candidats sont tous dans le même sac. Il n’y a pas de potentiel candidat aux élections », a opiné un citoyen.

Dieulivens Jules, jdieulivens@gmail.com
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samedi 18 juillet 2015

La vie nocturne aux Gonaïves

Qui l’aurait cru ? Les boîtes de nuit prennent du champ aux Gonaïves, au nord de Port-au-Prince. Les professionnelles du sexe procurent du plaisir aux bredjenn  comme aux  membres de l’intelligentsia sans aucune discrimination.


Les bordels prolifèrent au jour le jour dans la cité de l’Indépendance. Actuellement, la ville compte près de cinq endroits  de débauche et  d’autres lieux informels.  Citons, le club Rosie  situé au cœur de Raboto,  un lieu très fréquenté par les jeunes Gonaïviens.  Rambo club,  à Parc Vincent, cet endroit est surtout  fréquenté par des étrangers. La Dominicana, au centre  de la ville, son nom l’indique, c’est le commerce transfrontalier. Ce sont des travailleuses du sexe venant de la République voisine qui y fonctionnent. La Passion disco, à la rue Christophe, là où les strip-teaseuses se donnent  rendez-vous.

Contrairement au prix de ces quatre endroits,  un lieu  comme « Malè Pandye », situé à la rue du Quai, dans les périmètres du port de cabotage des Gonaïves,  les femmes ne sont pas trop  pointilleuses. Cinquante  gourdes doivent suffire pour passer un moment  avec l’une d’entre elles.  « Anba meb yo », à proximité du Commissariat Toussaint Louverture, à la tombée de la nuit,  les activités sexuelles se font en plein air. Cet endroit est utilisé par certains ébénistes pour exposer des meubles, d’où  son nom.  « Free night » à l’intérieur du marché,  Topa, à l’avenue Paul Eugene Magloire (Descahos). Là encore les travailleuses du sexe ne sont pas à couvert. Entre chiens et loups, le va et vient se fait sentir à l’intérieur du marché.

« Pwèl Ovan »,  un nouveau site pour les amants de la détente et du plaisir. Il est situé à environ 1.5 kilomètre du centre-ville, précisément à Phaéton, Bassin, 2e section communale. Un weekend à « Pwèl Ovan » se distingue.  On donne ce qu’on a pour y avoir accès. Au bord de la mer, un disc-jockey  (Dj) assure l’animation musicale. Les bredjenn défilent. L’alcool et la cigarette sont au rendez-vous.  L’ambiance bat  son plein. « Jwi lavi w, il n’y a pas mieux que ça », a lâché un jeune homme, avec en main une bouteille «  d’asowosi  »

Les boites de nuit attirent  de nombreuses personnes, a-t-on constaté. Ces espaces, le plus souvent, sont fréquentés par des jeunes âgés entre 18 et 25 ans. Si certains considèrent cette activité comme une dérive, d’autres estiment qu’elle est normale. « À chacun, sa manière de vivre », dixit un citoyen interrogé sur ce sujet.

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Dieulivens Jules, jdieulivens@gmail.com

jeudi 9 juillet 2015

Non aux menaces proféré contre Me Néhémie Joseph : Une marche de solidarité aux Gonaïves




 Ils ont été plusieurs dizaines de citoyens qui ont participé le mercredi 8 juillet 2015 à une marche pacifique pour exprimer leur solidarité au conseiller électoral Néhémie Joseph, suite à des révélations relatives aux menaces de mort qu’il ferait l’objet.

Pancartes en mains, ces citoyens ont parcouru plusieurs rues dans la cité de l’indépendance, pour faire passer leurs revendications.

Les manifestants ont demandé aux autorités de prendre très au sérieux les révélations du conseiller Néhémie. Ils se disent prêts à bloquer le processus électoral, si rien n’est fait pour assurer la sécurité de Me Néhémie.

Au cours de cette marche, les manifestants ont également lancé des propos hostiles contre  l’ancien ministre chargé des relations entre l’exécutif et le parlement, Ralph Théano, qui, selon eux, serait impliqué, dans le complot visant à assassiner le conseiller électoral Néhémie Joseph.

Cette marche a pris fin devant les locaux du cabinet de Me Néhémie, situé à la rue Saint-Charles (centre-ville).

Dieulivens Jules, jdieulivens@gmail.com



Artibonite-Sécurité : ‘’Opération ‘’Sere Koud’’, un bilan certain pour le début



Au niveau du département de l’Artibonite, les forces de l’ordre partent à l’offensive contre les bandits. Le bilan est certain, cinq (5) jours après le lancement de l’opération ‘’Sere Koud’’ de la direction départementale de la police.

Au cours d’une conférence de presse, donnée le mercredi 8 juillet 2015,  le responsable départemental de la police, Berson Soljour, a dressé un bilan, selon lui,  satisfaisant de l’opération ‘’Sere Koud’’ peu après son lancement.

Dans le cadre  cette opération, la police nationale a intercepté, un présumé bandit. Novaly Cosméus, 23 ans, il avait en sa possession deux (2) armes à feu.  Ce dernier a été arrêté à Passe-Reine (2ème section communale Ennery)  samedi dernier, avons-nous appris.

Selon le titulaire de la PNH dans l’Artibonite, Novaly Cosmeus faisait l’objet de recherche depuis les années 2003. ‘’Il est membre d’un puissant réseau de gang opérant dans plusieurs districts dans la région du haut-Artibonite . Novaly Cosmeus serait  impliqué dans plusieurs cas de braquages et autres infractions’’ a informé M. Soljour.

Au niveau des Gonaives, la PNH a interpellé dix  (10) personnes. C’est le cas d’Evens Guerrier, de Robinson Francois, d’Elson Faustin, de Gason Pierre Louis, Jean KidDelma… Ces derniers, ont été appréhendés par les patrouilles policières au cours de la nuit, dans des endroits suspects, à en croire M. Soljour.

Berson Soljour a dit déférer ces cas par devant la justice, en vue de faire les suites légales.

Par ailleurs, le commandant en chef de la police départementale, a mis l’emphase sur les motards, qui selon lui, ont une grande responsabilité dans les actes d’insécurités à répétitions.

Directeur Soljour renouvelle l’engagement de l’institution policière  à traquer les semeurs de trouble. Toutefois, il a dit compter sur la collaboration de la population civile.

Dieulivens Jules, jdieulivens@gmail.com

lundi 6 juillet 2015

Gonaïves-agriculture : la sécheresse, le calvaire des agriculteurs indignés

  
http://www.aaphaiti.info/

Vue interieure de la plaine / D.J
Les planteurs de la plaine des  Gonaïves (département de l’Artibonite) n’ont pas caché leurs indignations face à l’état lamentable de la plaine ces derniers jours.

« A l’heure actuelle, la situation de la plaine laisse à désirer. Les canaux d’irrigation ne sont pas curés, les stations de pompage sont tous isolés et les routes agricoles négligées » a déploré un planteur, interrogé par un reporter de l’AAP.

Pour sa part, le président de la fédération des planteurs irrigants de la basse plaine des Gonaïves (FEPIBGO), Luc Rosemond, a estimé que « mise à part le phénomène de la sécheresse qui gangrène le secteur agricole, l’irresponsabilité des autorités pèse très lourde ».

Selon M. Rosemond, la construction du tronçon de route à l’intérieur de la plaine affecte sérieusement les jardins des agriculteurs.

« Malgré toutes les démarches entreprises par mon organisation auprès des autorités afin d’empêcher la construction de cette route, les responsables n’ont pas voulu changer leur plan », a regretté le planteur.

Face à cette situation, divers planteurs sont obligés de vendre leurs parcelles pour répondre aux exigences familiales, a-t-il indiqué.

Contacté à ce sujet, l’ingénieur du bureau régional du ministère de l’agriculture, des ressources naturelles et du développement rural, Hérold Saint-Pierre, n’a pas voulu faire trop de commentaires.

M. Saint-Pierre s’est contenté d’informer que des techniciens se préparaient à réparer certaines stations de pompage en vue de permettre à l’eau de ruisseler dans les champs.

Nos reporters ont tenté vainement de joindre le directeur départemental du MARNDR, l’agronome Jocelyn Jean.

Les planteurs de la plaine des Gonaïves n’ont cessé de critiquer certaines autorités du département qu’ils accusent de ne rien faire pour améliorer leurs conditions de travail. Pourtant, ces autorités font croire qu’elles sont attachées aux planteurs, a dénoncé un agriculteur.

Le secteur agricole a déjà organisé plusieurs manifestations de rue pour contraindre les autorités concernées à assumer leur responsabilité.

La plaine des Gonaïves a été connue, dans le temps, pour sa capacité de productivité. A l’époque, 39 pompes d’irrigation étaient à la disposition des planteurs. Seulement dix-sept (17) fonctionnent actuellement.

La basse plaine pouvait produire plus de 400 tonnes de riz, plus de 1000 tonnes de petit mil. La production d’aubergines, des poivrerons, des poireaux, d’oignons, des tomates et d’autres légumes était très élevée. Autrefois, le prix du sac d’engrais était fixé à 150 gourdes.

Cette semaine, le prix de l’engrais est en baisse sur le marché local. Le sac se vend à 900 gourdes et le sulfate à 550 gourdes.

Dieulivens Jules, jdieulivens@gmail.com

Artibonite-insécurité : La DDA-PNH lance une nouvelle opération contre les bandits


http://lenational.ht/?p=3054

Afin de contrecarrer les actes de banditisme qui gagnent du  terrain au niveau du département de l’Artibonite, la direction départementale de la police  a lancé le vendredi 3 juillet 2015  une nouvelle opération baptisée « Sere Koud ».

Conscient de la recrudescence de l’insécurité dans l’Artibonite, le directeur départemental de la police, Berson Soljour, s’est montré plus que déterminé à rétablir la sécurité dans tout le département.

« Ces dernières semaines, la direction départementale a répertorié plusieurs cas de vols domestiques, de braquage, de vols de nuit et autres infractions », a informé le directeur.

« Plusieurs cas de braquage sont recensés, notamment, à Savane Désolée (entrée sud de la ville) et à Terre Noire (entrée nord de la ville de Saint-Marc) », a-t-on appris.

Pour pallier cette situation, Berson Soljour, se propose de  mobiliser toutes ses ressources. « Nous demandons à tous les collègues policiers de faire un dépassement d’horaire, en vue d’avoir un niveau de sécurité optimal dans la région », a déclaré M. Soljour. « À l’approche de la campagne électorale, nous voulons garder un environnement de sécurité stable » a-t-il poursuivi.

Par ailleurs, le chef départemental de la police a fait savoir qu’il  est en attente de l’accomplissement de la promesse faite par la direction générale de la police en matière de  renforcement de  l’équipe et de ressources matérielles.

Berson Soljour a enfin lancé une mise en garde  aux chauffeurs de taxi-moto soupçonnés de vols à la tire.  « Plusieurs plaintes ont été déposées au commissariat pour des vols à la tire de valises, de bijoux et de téléphones portables »,  a-t-il indiqué.

Dieulivens Jules

vendredi 3 juillet 2015

Quand l’ex député Sadrac Dieudonné se contredit




Les récentes déclarations fracassantes de l’ancien député des Gonaïves, Sadrac Dieudonné ayant mis en doute la crédibilité de la presse locale, continuent de faire des remous.

Les réactions sont multiples  et diverses. Les une plus cinglantes que les autres. A travers les medias de la ville, sur les réseaux sociaux, le débat s’agite. Selon plus d’un, en attaquant ce secteur, le règne de Sadrac Dieudonné s’achève.

Apres sa sortie regrettable, le secrétaire général du Mouvement Chrétien Pour une nouvelle Haiti (MOCHRENHA) semble être très actif sur la toile d’araignée. Suite aux répliques draconiennes des internautes, Me Dieudonné  cherche à s’expliquer sur le réseau social Facebook  par des  commentaires.

‘’Mwen mete yon moun an defi pou l pwouve mwen te trete tout jounalis gonayiv de ti jounalis. Mwen te di nan deklarasyon m lan que gen bon jounalis tou gonayiv. Si yon jounalis mete tet li nan kategori ti jounalis se li ki vle paske m pat site non ti jounalis.’’ a commenté textuellement l’ex député.

D’un autre côté, l’ancien parlementaire a écrit : ‘’Nan deklarasyon m lan, mwen te di gen ti jounalis Gonayiv san m pat site nom, menm te ajoute gen bon jounaliste tou. Si yon jounalis kataloge l nan rang ti jounalis, mwen pa ka anpeche sa, j'en prends acte... Gen bon avoka, gen move avoka; gen bon ingenieur gen move ingenieur; ’’.

Le révérend pasteur se baigne dans la contradiction. Sadrac Dieudonné refuse d’accepter qu’il avait traité de ‘’Ti jounalis’’ les confrères de la presse locale.

A quoi servent  les mots d’excuses  apportés  par des membres influents du Mouvement Chrétien Pour une Nouvelle Haïti, si Sadrac Dieudonné  nie sa déclaration visant à rabaisser les membres de la presse locale ?

Cette question  mériterait  la réponse de l’honorable député Sadrac Dieudonné.

Dieulivens Jules, jdieulivens@gmail.com










mercredi 1 juillet 2015

Gonaïves-Election : Pré –campagne ou campagne, des candidats se lancent déjà




Aux Gonaïves, le processus électoral semble beaucoup plus avancé que   les autres régions du pays. Quelques semaines avant la date fixée par le Conseil électoral provisoire (Cep) pour le coup d’envoi officiel de la campagne électorale pour les législatives, plusieurs candidats sont déjà en pleine campagne, avons-nous constaté.

Plusieurs moyens servent de propagande pour les candidats. A travers les réseaux sociaux, sur les murs de la ville,  et sur les ondes de certains medias, les prétendants s’affichent  sérieusement.

Des partisans et alliés s’exposent sans contrainte, munis des  T-shirts frappés à l’effigie de certains candidats et le numéro de leurs partis. Les réunions politiques en plein air se multiplient. Les aspirants  poursuivent aisément leurs cours.

La compétition de  La Copa America 2015, est très sollicitée par les candidats, en vue de faire leur promotion. «  Votez X candidat, faites le choix intelligent », refrain incessant des chroniqueurs au moment des matchs.

Plusieurs observateurs se questionnent sur la responsabilité du conseil électoral provisoire, par rapport aux comportements incorrects affichés  par  des prétendants.

Selon l’article 114-1 du décret électoral du 2 mars 2015, le début et la fin de la période de campagne électorale sont fixés par le CEP. Le 9 juillet  2015 prochain, est la date prévue dans le calendrier électoral, pour démarrer  officiellement  la période de campagne des élections législatives. Les dates 24 septembre et  26 novembre  sont retenues pour ouvrir la campagne des scrutins présidentiels, municipaux et locaux.  

Conformément à l’article 191 dudit décret, toutes  propagandes électorales illégales, dont   graffitis, affiches et autres formes de propagande, sont punis d’une amende de dix mille (10.000) a vingt-cinq mille (25.000) gourdes, sans préjudice des poursuites en dommages-intérêts a intenter par les personnes lésés, le fait par toute personne d’utiliser les murs extérieurs des clôtures et des maisons privées, les murs des édifices publics ou des monuments à des fins de propagande électorale.

Dieulivens Jules, jdieulivens@gmail.com