mardi 16 juin 2015

La crise persiste à l’université publique des Gonaïves

Le rectorat de l’université publique des Gonaïves (UPAG) persiste et signe sur l’expulsion définitive de huit étudiants refusant de présenter une lettre d’excuse pour leur réintégration.

 Les cours sont suspendus à l’UPAG depuis environ deux mois. Cette situation est le résultat d’un mouvement de protestation d’un groupe d’étudiants. Ces derniers dénonçaient les responsables de l’université pour avoir augmenté les frais de reprise des cours après le cycle d’études de quatre (4) ans à 1475 gourdes. Ces frais étaient fixés à seulement 100 gourdes.  Cette décision et bien d’autres ont révolté la conscience des étudiants au sein de l’UPAG.

Aux termes du mouvement, ces huit étudiants auraient affiché des comportements inappropriés que le recteur de l’université, Roldano Auguste a condamnés. Ce sont : Annatus Wilguens, Semervil Timothée, Servil Évens, Steeve Anskhol Milfort, Vivil Évens, Octeus Guden, Étienne Peterson et Emmanuel Abdias.

Dans une note publiée le 1er juin dernier, le rectorat de l’UPAG a tranché définitivement sur le renvoi de ces huit (8) étudiants. La mesure  adoptée par les responsables semble affecter toute l’université.  Le rectorat a sorti plusieurs avis annonçant la reprise des cours. Mais, la solidarité des autres étudiants a tout chamboulé.

Fondée en 2007, l’université publique des Gonaïves regroupe trois (3) facultés. La faculté des Sciences infirmières (FASI), la  faculté des Sciences de l’Éducation (FSED et la faculté des Sciences économiques, Comptable et de Gestion (FSECG). L’UPAG accueille en grande partie des étudiants du département de l’Artibonite.

D.J
http://lenational.ht/?p=1789

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