jeudi 18 juin 2015

Haiti-Justice : Le Ministere de la justice s'engage dans la lutte contre la détention préventive prolongée





Apres la juridiction de Port de Paix (département du nord-ouest), la commune des Gonaïves est la  dernière juridiction  a accueilli, ce mercredi 17 juin 2015, la caravane du Ministère de la Justice et de la Sécurité publique menée par le Secrétaire d’Etat de la justice, Me Jacquenet Oxilus.  Au cours de cet atelier qui a lieu à l’hôtel Amiral Kilick, le Secrétaire d’Etat de la justice a échangé avec tous les acteurs du système judiciaire des deux juridictions du département de l’Artibonite.

Les échanges ont été axés autour de l’application de la loi du 06 mai 1927 portant sur la comparution immédiate en matière de flagrant délit correctionnel et la réaction et l’intensification des permanences dans les parquets, tribunaux de paix et  commissariats de police.

Le Secrétaire d’Etat de la justice a fait savoir que ces ateliers d’échanges ont pour buts d’améliorer la connaissance, la compréhension et l’interprétation de la loi du 6 mai 1927 par les acteurs judicaires pour faciliter sa mise en œuvre au profit d’une justice rapide et efficace.

Par ailleurs, Me Oxilus  a dit croire que la mise en application de cette loi, pourra diminuer considérablement le flux de détenus arrêtés  et placés en détention provisoire pour des faits de flagrant délit correctionnel. Elle pourrait aussi s’adjoindre les autres lois traitant d’infractions spécifiques tels le délit de spoliation, le vol d’électricité et la détention illégale d’armes à feu.

« La lutte contre la détention préventive prolongée constitue une des préoccupations majeures du gouvernement Paul-Martelly, qui depuis son accession au pouvoir prône un état de droit » a argué  Me Oxilus.

« Pour avoir les résultats escomptés, la synergie entre les commissaires du Gouvernement, les juges de paix et les officiers de police est de rigueur », a poursuivi le Secrétaire d’état.

En marge de cet atelier d’échange et de sensibilisation, le Secrétaire d’Etat de la justice, accompagné du commissaire du Gouvernement a.i près le tribunal de première instance des Gonaïves Osny Paul Antoine, le directeur départemental de la police Berson Soljour et d’autres concernés ont visité la prison civile des Gonaïves et le palais de la justice.

D J

mardi 16 juin 2015

La crise persiste à l’université publique des Gonaïves

Le rectorat de l’université publique des Gonaïves (UPAG) persiste et signe sur l’expulsion définitive de huit étudiants refusant de présenter une lettre d’excuse pour leur réintégration.

 Les cours sont suspendus à l’UPAG depuis environ deux mois. Cette situation est le résultat d’un mouvement de protestation d’un groupe d’étudiants. Ces derniers dénonçaient les responsables de l’université pour avoir augmenté les frais de reprise des cours après le cycle d’études de quatre (4) ans à 1475 gourdes. Ces frais étaient fixés à seulement 100 gourdes.  Cette décision et bien d’autres ont révolté la conscience des étudiants au sein de l’UPAG.

Aux termes du mouvement, ces huit étudiants auraient affiché des comportements inappropriés que le recteur de l’université, Roldano Auguste a condamnés. Ce sont : Annatus Wilguens, Semervil Timothée, Servil Évens, Steeve Anskhol Milfort, Vivil Évens, Octeus Guden, Étienne Peterson et Emmanuel Abdias.

Dans une note publiée le 1er juin dernier, le rectorat de l’UPAG a tranché définitivement sur le renvoi de ces huit (8) étudiants. La mesure  adoptée par les responsables semble affecter toute l’université.  Le rectorat a sorti plusieurs avis annonçant la reprise des cours. Mais, la solidarité des autres étudiants a tout chamboulé.

Fondée en 2007, l’université publique des Gonaïves regroupe trois (3) facultés. La faculté des Sciences infirmières (FASI), la  faculté des Sciences de l’Éducation (FSED et la faculté des Sciences économiques, Comptable et de Gestion (FSECG). L’UPAG accueille en grande partie des étudiants du département de l’Artibonite.

D.J
http://lenational.ht/?p=1789

lundi 15 juin 2015

Gonaïves : la porte du marché communal reste encore fermée, 4 ans après son incendie !


   Quelques mois après le feu dévastateur du marché communal des  Gonaïves dans la nuit du 20 Mai 2011 dernier, les autorités municipales  avaient annoncé les travaux de restauration de ce centre commercial.
  Ces travaux qui devaient prendre fin au bout d’une période de 3 mois, selon le maire titulaire de l’époque (Saint- Justin Pierrelus), ne sont pas encore terminés à l’heure actuelle.
  Une situation qui soulève la colère des commerçantes dans les parages du marché. Plusieurs marchands et marchandes élèvent la voix pour exiger la réouverture du marché.
  Découragés, ces commerçants ne voulaient  même pas répondre aux questions des journalistes.
 ‘’Nous ne voulons plus  parler en vain, parce que, à plusieurs reprises nous sommes intervenus vainement dans la presse’’ a lâché l’un d’entre eux.
Les autorités municipales  ont déjà avancé plusieurs dates erronées pour inaugurer le marché ont-ils fait savoir.
« Nous ne souhaitons  plus rester au bord de la rue » a déclaré un vendeur de produits quincaillerie.
Ces commerçants se disent exposés à toutes sortes de danger, là où ils installent leurs produits.
D’un autre côté, les commerçantes ont dénoncé les autorités municipales qui exigent d’elles des frais de 2000 gourdes pour accéder au marché.
« Auparavant, ils nous avaient exigé un montant de 1500 gourdes, que nous ne pouvions même pas payer » a rapporté une marchande.
Par ailleurs, ils se sont montrés très critiques envers l’État haïtien, ces vendeurs pointant du doigt  le président Michel Joseph Martelly  qui n’a rien fait en terme d’assistance ou d’accompagnement après cet incident.
Selon une commerçante de carrière, le chef de l’État pouvait faire un geste symbolique aux victimes de ce drame.
‘’Nous n’avons rien pu sauver, presque tous les entrepôts de provisions alimentaires et d’autres produits ont été détruits. De plus, la majorité des commerçantes avaient fait des emprunts à la banque » a-t-elle déploré.
Interrogé à ce sujet, l’un des agents intérimaires de la commune des  Gonaïves, Marc Edouard Désir, a laissé croire que les travaux de réhabilitation du marché communal ont ralenti, suite au changement opéré au sein du gouvernement.
‘‘Avant le départ du premier ministre Laurent Lamothe, une équipe venant de la primature s’était rendue sur place pour donner les derniers versements qui représentent moins de 20% des travaux’’ a déclaré le maire adjoint.
Après avoir donné plusieurs dates qui n’ont pas été respectées pour la réouverture officielle du grand marché de la commune, M. Marc Edouard Désir ne veut plus annoncer une date pour inaugurer le marché.

Ce texte a été déjà publié dans les colonnes du journal Haïti Liberté.
Auteur : D J

Artibonite- Sécurité : Le DDA Berson Soljour exhorte la neutralité à ses frères d’arme






« Nous avons besoin d’une police impartiale dans l’exercice de ses fonctions » dixit le directeur départemental de la police dans l’Artibonite, Berson Soljour, à l’occasion du 20eme anniversaire de la Police Nationale d’Haïti.

La Banche régionale de  l’institution policière, a célébré grandiosement  ses 20 ans d’existence, ce vendredi 12 juin 2014.

Une messe d’action de grâce a été célébrée en l’occasion, en la cathédrale du souvenir des Gonaïves. En présence de plusieurs autorités locales et régionales, dont le président de la commission communale des Gonaïves, Jean Robert Louidor, du délégué départemental a.i, Wadner Joseph, du commissaire du gouvernement a.i près le tribunal de première instance des Gonaïves, Osny Paul Antoine et  des membres de la société civile, tout a déroulé solennellement.

La cérémonie religieuse a été suivie d’un évènement culturel au club Le Domaine. Les participants s’étaient bien amusés.

Le titulaire de la PNH dans le département a exprimé sa satisfaction du déroulement des activités pour ce nouveau printemps de l’unique force de l’ordre du pays. Berson Soljour a profité du moment pour faire un historique de l’institution policière. « De 1995 à 2015, 20 ans de dure labeur » a en croire Mr Soljour.

Le chef départemental de la police a félicité le courage et la détermination de ses collègues en dépit des conditions difficile de travail. Il a prodigué beaucoup de conseils à ses collègues. Le professionnalisme, le respect des droits humains, l’impartialité ont été, entre autres, les qualités les plus sollicitées par le directeur Berson Soljour.

La direction départementale de la police dans l’Artibonite a organisé plusieurs activités en vue de marquer cette date aussi importante. Un tournoi de football, des conférence-débats et un bal d’anniversaire ont  été également organisés.


D.J




samedi 13 juin 2015

Sécurité- Artibonite : Formation pour des recrus de la Police Nationale d’Haïti





Consciente des mauvais agissements des policiers fraichement sortis de l’académie nationale de police, la direction départementale de la police dans l’Artibonite s’engage pour  donner une autre image à l’institution au niveau de la région.

En partenariat avec la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH/Section Réduction violence communautaire RVC) et l’Association des femmes  en action de Gros-Morne (AFAGM), le chef de la police dans le département, Berson Soljour, a organisé,  le weekend écoulé, deux journées de formations sur le thème ‘’accueil et intégration’’,  à l’intention de plus de 90 policiers nouvellement déployés dans le département de l’Artibonite.

La formation a été portée sur  plusieurs modules « Doctrine de la PNH, éthique et bonne conduite du policier, introduction générale aux droits de l’homme,  la bonne tenue du registre de détention, le traitement des cas impliquant des femmes et des mineurs victimes de violences, les règles de bienséances les usages et protocole, l’environnement et la connaissance intégrante de la zone d’affectation ».

« Mon objectif c’est de rendre plus professionnels les jeunes policiers »,   a déclaré le titulaire  de la PNH dans l’Artibonite.

Selon Mr Soljour, les  recrus de l’institution policière ont souvent commis des impaires dans l’exercice de leurs fonctions. Des séances de formations  peuvent les aider en ce sens, poursuit-il.

Par ailleurs, Le commandant en chef de la police dans le département, a exprimé sa satisfaction quant à la réalisation de ces deux (2) journées de formations au profit des policiers nouvellement déployés dans l’Artibonite.

Les séances de formations ont eu lieux au complexe ‘’Le Domaine’’, où les participants ont reçu leurs certificats à la fin, soit le samedi 23 mai 2014.

Cette session de formation a été conduite par des cadres de la direction départementale de la police et des cadres de la Mission des Nations Unis Pour la Stabilisation en Haïti  (MINUSTAH).


D .J



Gonaïves : Des marchandes s’exposent au danger sous les yeux des autorités



En plein cœur du centre-ville des Gonaïves un marché est créé. Des marchands venus de toute part installent  leurs produits divers sur les trottoirs et sur la chaussée. A la recherche du pain quotidien, ces détaillants semblent  ignorer le niveau du risque auquel sont-ils exposés. Pourtant, dans les parages du marché communal des Gonaïves le danger se fait sentir au jour le jour.

Dans les périmètres du marché, se trouve plusieurs points de stationnement pour les tap-taps assurant les circuits centre-ville / Poteau (4e section communale), Pont Gaudin /centre-ville et K-Soleil/Centre-ville.

Des engins lourds font le va et vient, le trottoir est constamment congestionné, les piétons sont obligés de circuler sur la voie principale. Les commerçants s’occupent simplement de leurs marchandises. Le danger est de plus en plus menaçant. Alors que les autorités locales ne se montrent pas préoccupées de cette situation.

Approchée par un journaliste,  l’une des détaillantes de carrière se dit obliger de prendre les risques parce qu’elle n’a pas d’autre endroit pour écouler  ses produits.

‘’Environ quatre (4) ans  après l’incendie du marché communal des Gonaïves, les autorités n’ont  fait aucune tentative  pour  rouvrir les porte de cet espace’’, a déploré une autre vendeuse.

Plusieurs autres marchandes  abordent dans le même sens. Elles ont critiqué sévèrement les autorités du pays qui n’ont rien fait  en termes d’assistance, après qu’elles aient perdu leurs marchandises, au cours de l’incendie du marché communal.

Les portes du marché communal sont encore verrouillées.  Les travaux de reconstruction sont suspendus depuis plusieurs mois, avons- nous constaté.

Interrogé à ce sujet, le président de la commission communale  des Gonaïves, Mr Jean Robert Louidor, a annoncé que la mairie  va prendre de nouvelles dispositions pour pallier cette situation. Toutefois, l’agent exécutif intérimaire n’est pas en mesure de donner  une  date  pour la réouverture  du marché. 

Mr  Louidor a confié qu’il n’a  remarqué aucun document relatif à la réparation du marché principal des Gonaïves.  Le premier citoyen de la ville a fait savoir que la mairie va convoquer l’ingénieur chargé de l’exécution de ces travaux.

Dans sa tâche de garantir la sécurité publique,  le responsable  départemental de la circulation et de la police routière,  Louis Jacques Joseph  veut  jouer son rôle . D’entrée de jeu, le responsable a posé le problème de disfonctionnement du marché   communal. « Notre rôle, c’est de rendre fluide la circulation, pour le faire, il nous faut l’implication des autorités municipales » a notifié le chef de la circulation.  « L’implication de la mairie est de rigueur pour résoudre ce problème » a-t-il poursuivi.

Le titulaire du service départemental de la circulation et de la police routière, a mis l’emphase sur la disponibilité du marché communal pour  améliorer la situation. « En tant qu’une institution transversale, la police nationale d’Haïti est toujours prête à collaborer à toutes les entités de l’état, en vue de faire respecter les principes établis », a-t-il conclu.

D.J