lundi 21 septembre 2015

Cinq (5) élèves et trente-sept (37) écoles honorés par la DDEA

Dans le but d’encourager l’excellence, la Direction départementale du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle a récompensé, le weekend écoulé, les cinq (5) premiers lauréats aux examens du troisième cycle fondamental dans le département et 37 établissements scolaires qui ont obtenu un taux de réussite de 100 %  aux examens de la 9e année fondamentale.

Trois des cinq lauréats issus du Bas-Artibonite, Lesner Édouard de l’école Nationale  3e  cycle de Douin (moyenne 8.75),  Jovens Civil du collège James M. Shine de Saint-Marc (  8.74),  Kervens Delva de l’école Nationale 3e  cycle de Douin ( 8.57)  et les deux  autres du Haut-Artibonite, Peterson Joseph de l’institution Maranatha des Gonaïves  (8.68) et enfin l’élève Micardine Clairilus du collège Immaculée Conception (8.57).

Les  lauréats ont reçu une tablette électronique et les directeurs des 37 écoles chacun  un petit dictionnaire Larousse récent.
Le directeur Départemental du ministère de l’Éducation, Daniel Jean Charles, qui a pris part à cette cérémonie, a fait éloge de l’initiative. « C’est  mon administration qui a organisé cette grande première », a insisté le directeur.

Selon le titulaire de la DDEA, cette démarche vise à aiguillonner les élèves et les directeurs d’école en vue d’atteindre l’excellence. « Tout en souhaitant que l’initiative se poursuive même après mon départ », a ajouté le responsable.

Interrogés à l’issue de la cérémonie, plusieurs directeurs d’école se sont montrés entièrement satisfaits de l’initiative. Selon Me Belfond Aristide, l’un des directeurs d’école, cette démarche va stimuler les responsables d’écoles à travailler beaucoup plus pour donner de bons résultats. « Ce lancement doit continuer », a martelé l’un d’entre eux.

Cette cérémonie de remise de cadeaux aux écoles et aux élèves a été rendue possible, grâce au précieux concours du Programme  de coopération volontaire en Haïti (PCV) avons-nous appris.

Dieulivens Jules, jdieulivens@gmail.com
http://lenational.ht/cinq-5-eleves-et-trente-sept-37-ecoles-honores-par-la-ddea/

lundi 14 septembre 2015

Gonaïves-Justice : Vers un meilleur fonctionnement du Parquet




A l’approche de l’année  judicaire,  le  commissaire du gouvernement ai près le tribunal de première instance des Gonaïves, Osny Paul Antoine, a organisé, le week end ecoulé,  un atelier de réflexion entre les  acteurs de l’appareil judiciaire des Gonaïves.

 Cet atelier de réflexion qui a permis  de faire un bilan du fonctionnement du parquet,  s’est déroulé  à la salle de conférence du bureau régional de  la Mission des Nations Unis Pour la Stabilité en Haïti (MINUSTAH),  où tous les protagonistes ont été mobilisés.

L’objectif de cet atelier de réflexion est de faire une évaluation de  l’année judicaire 2014-2015, en vue de prendre des résolutions, pour accoucher de meilleurs résultats au cours de la prochaine année.

C’est d’ailleurs ce que n’a pas manqué de souligner le commissaire du gouvernement, Osny Paul Antoine, qui a plaidé en faveur d’un système judicaire capable de remplir sa tâche. « Le parquet des Gonaïves a été très mal vu par le Ministère de la justice,  nous devons ensemble poser les problèmes afin de trouver une solution » dixit Me Paul Antoine.

Selon le chef de la poursuite judicaire, cette initiative nouvelle  pourrait transformer en un grand forum à la longue, impliquant toutes les forces vives de la commune, pour poser les problématiques de la justice et apporter des éléments de solution.

«  J’ai fait mon apparition au parquet au moment le plus critique » a indiqué   le chef du parquet.

Maitre Osny Paul Antoine qui dit rencontrer beaucoup de contraintes dans l’exercice de ses fonctions, promet de rester positif et attacher avec  les obligations de la loi, durant son passage à la tête du parquet.
  
  « Le renforcement de la capacité des institutions, précisément la justice, a été l’une des  priorités   de la MINUSTAH, depuis son implantation en Haïti (2005) à nos jours, a laissé croire Yachim Maiga, le chef régional de la MINUSTAH dans l’Artibonite.

D’un autre coté  Mr Maïga a fait l’éloge de l’initiateur de cet atelier, qui selon lui est la bienvenue. Il en a profité  pour féliciter ses collègues des différentes sections du bureau, dont celle des affaires civiles et  des droits de l’homme qui, dixit-il, ont contribué à la réussite de cet atelier.

Dans son intervention, la doyenne du tribunal civil des Gonaïves, Me Phonie Norgaisse a salué la démarche  du chef du parquet. Selon elle, c’est un exemple de dévouement de la part de l’initiateur, qui a su comprendre que l’harmonie prônée par la justice doit d’abord exister au parquet.

La doyenne a rappelé aux justiciers les attentes de la population qui,  d’après Me Norgaisse, n’est autre qu’une justice bien organisée dans la juridiction. 

« Avec les résolutions qui seront adoptées après cet atelier de travail, je souhaite  que les attentes de la population soient comblées », a déclaré Me Phonie Norgaisse.

Plusieurs autres participants qui  intervenaient a cet atelier, n’ont pas manqué d’exprimer leur satisfaction de cette réalisation   qu’ils qualifient de louable.

Diagnostic institutionnel participatif, modèle d’organisation et de fonctionnement des parquets, des recommandations et en fin l’adoption et la signature des résolutions ont été entre autres les grandes lignes de cet atelier de réflexion.

Dieulivens Jules,  jdieulivens@gmail.com

lundi 7 septembre 2015

12 inspecteurs et 4 enseignants en disponibilité

Le directeur départemental  de l’Artibonite du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, Daniel Jean Charles,  a annoncé le week-end end écoulé  que le  MENFP a décidé  de mettre en disponibilité seize enseignants  qui n’en n’avaient pas produit la demande avant leur participation aux dernières législatives.

Conformément à une circulaire de la primature, tout enseignant, désireux de participer aux élections, devait présenter une  lettre de demande de mise en disponibilité.

Selon le responsable, pour la réouverture des classes, les enseignants frappés par cette décision ne seront pas admis dans les salles de classe.

« Je ne suis qu’un exécutant. Je ne fais qu’exécuter la décision du ministère », a insisté le directeur  qui  invite  les  enseignants sanctionnés à faire valoir leurs droits.

Le responsable du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle au niveau du département de l’Artibonite en a profité pour informer la population que des dispositions  sont prises  pour faciliter la rentrée des classes,  fixée pour ce lundi 7 septembre 2015. «  25 mille kits scolaires seront à la disposition des écoliers du département », a fait savoir le directeur.

D’un autre côté,  Jean Charles  Daniel a déclaré que le ministère va  accentuer le programme de «permis  provisoire d’enseigner ».  «  Une commission  devrait arriver sous peu dans la région pour étudier les dossiers des enseignants »,  a informé le responsable.

En ce qui concerne, les lettres de nominations, M. Jean Charles a laissé croire que le MENFP  prendra en compte les dossiers d’un certains nombres d’enseignants œuvrant dans le système depuis  tantôt quatre à cinq ans.

Dieulivens jules
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vendredi 4 septembre 2015

Capacité d’accueil limitée pour les admis en terminale

Beaucoup  d’élèves sont promus en classe terminale cette année.  À  quelques jours de la réouverture des classes,  bon nombre d’entre eux sont en difficulté pour intégrer un  établissement de référence dans la Cité de l’indépendance.

La plupart des établissements scolaires de la ville refusent d’accueillir   ces élèves en trop grand nombre pour les classes de philo.

Interrogés à ce sujet, plusieurs responsables d’écoles de la place ont évoqué le problème de capacité d’accueil et les dispositifs du déroulement des examens de la rhéto cette année qui laissent à désirer.
Les écoles n’ont pas suffisamment d’espace pour accueillir le flux d’élèves promus en philo, ont avancé certains directeurs d’école. Ordinairement, les salles de classe ont une capacité d’accueil  de cinquante élèves environ,  a laissé croire un responsable.

La décision prise par le ministère de l’Éducation nationale et  de la Formation professionnelle (MENFP), de ne pas organiser  des examens officiels pour la classe de rhéto, a causé plus de tort au système éducatif, s’est indigné le professeur Estil Marc Édouard, censeur des études au collège Vanutelli Saint-Georges.

Selon le professeur, plusieurs élèves ont eu la chance de réussir cette année par rapport au mode d’organisation des examens, alors qu’ils n’étaient pas vraiment en salle de classe. D’où l’inquiétude des directeurs à accueillir  ses élèves, a-t-il ajouté.

« Je connais une demoiselle qui n’a pas pu réussir en rhéto pendant quatre ans, cette année elle a bel et bien réussi avec une moyenne de 7 », a informé un directeur d’école de la ville qui veut garder l’anonymat.

Ces responsables expriment clairement leur inquiétude, sur le niveau pédagogique des élèves.

Certaines écoles refusent catégoriquement de recevoir les élèves pour la classe de philo. Plusieurs autres établissements qui ont accepté d’en accueillir, les ont triés sur le volet. C’est le cas du collège Jean Jacques Dessalines, l’une des plus anciennes écoles de la ville.

La direction de cet établissement a accueilli quelques élèves provenant des meilleures écoles de la ville avec de bonnes mentions, a fait savoir le directeur pédagogique Abel Joseph.

Entre les directeurs d’écoles, les avis sont partagés sur le changement apporté par le MENFP cette année. Certains croient que cette mesure est tout à fait juste. Pour d’autres cette décision est incorrecte.

Cependant, à l’unanimité, ces derniers ont tous admis que  l’échec éventuel des élèves de la rhéto est le résultat de la mauvaise gestion de certains établissements scolaires. «Bon nombre de directeurs d’écoles ont pris le malin plaisir de donner des notes de passage à des élèves irréguliers», a regretté l’un des responsables.

Par ailleurs, un directeur d’école a indexé les responsables au niveau  de la direction départementale de l’Éducation, qui seraient de connivence avec des dirigeants malhonnêtes pour faire valider  leurs listes de décision finale.
Quel  est l’avenir du système éducatif haïtien ? s’interroge plus d’un.

Dieulivens Jules, jdieulivens@gmail.com  
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jeudi 13 août 2015

Quand des candidats veulent influencer les résultats

Les élections législatives partielles ont eu lieu à travers le territoire national le dimanche 9 août 2015. Pour la commune des Gonaïves, 24 candidats à la députation y ont participé et 25 prétendants au Sénat dans le département de l’Artibonite. La majorité de ces aspirants députés et sénateurs ont déjà crié victoire.

Peu après le jour-J du scrutin, les journalistes de la place ont été très sollicités pour participer à des conférences de presse organisées par des responsables de partis politiques et des candidats pour mettre l’opinion publique au courant de leur victoire, après avoir dénombré les procès-verbaux.

Le directoire du parti politique Ayiti an aksyon (AAA) était le premier à convoquer la presse, pour proclamer la victoire de manière anticipée des deux candidats au Sénat dans l’Artibonite dès le premier tour des élections, ainsi que la victoire de six des candidats à la députation du parti.

Selon le coordonnateur de AAA, Youri Latortue, lui et les autres candidats cités ont remporté les élections dans le département avec un fort pourcentage.

Plusieurs autres candidats ont également célébré leur victoire. Ils ont fait des déclarations aux micros des journalistes pour montrer par A plus B qu’ils ont effectivement remporté la compétition électorale. Des manifestations spontanées ont été organisées par des partisans à cet effet.

Parallèlement, d’autres candidats ont critiqué sévèrement des responsables de partis politiques et autres aspirants indépendants qui veulent, par leur fuite en avant, « intoxiquer les résultats du Conseil électoral provisoire ». C’est le cas du docteur Carl Murat Cantave, candidat au Sénat sous la bannière du parti  Konvansyon inite demokratik (KID), qui a accusé le chef du Parti AAA, Youri Latortue, de tenter d’intoxiquer les résultats. D’un autre côté, M. Cantave a exhorté le Conseil électoral provisoire à prendre les mesures appropriées.

Pour sa part,  l’aspirant député Dimilssaint Mondélus a fait savoir que les déclarations de Youri Latortue n’ont rien à voir avec la réalité. Il a en profité pour mettre en garde le Conseil électoral provisoire contre certains candidats malintentionnés qui tentent par tous les moyens d’influencer les résultats.

Rappelons que, conformément au décret électoral, seul le Conseil électoral provisoire est habilité à publier les résultats des scrutins.

Dieulivens Jules

lundi 10 août 2015

Une journée marquée par des incidents et des irrégularités


Environ une heure avant la fermeture des bureaux de vote, le dimanche 9 août 2015, dans le département de l’Artibonite, l’envoyé spécial du CEP, Ricardo Augustin, et le directeur départemental de la police, Berson Soljour, ont  dressé un bilan de la journée de vote dans la région.

Selon le conseiller électoral Ricardo Augustin, plusieurs cas d’irrégularités ont été répertoriés dans le processus électoral au niveau du département.

Au début de la journée, il y a eu, entre autres, des irrégularités dans la remise des mandats, l’insuffisance d’encre indélébile et des noms manquants sur les listes électorales.

Dans la mi-journée, plusieurs communes dans la région du bas Artibonite ont connu des situations de tension,  a informé le conseiller électoral.

Ces perturbations ont occasionné la suspension du scrutin  dans près de 22 centres de vote. À L’Estère, il y a eu des tentatives de bourrage d’urnes. À Verettes, bas Artibonite,  4 des 12 centres de vote ont été suspendus.  À Grande-Saline, deux centres de vote sur quatre ont été fermés. Les votes ont été également suspendus complètement à Desdunes, avons-nous appris.

Selon les informations, l’opération de vote s’est  soldée par une dizaine de blessés et un décès. Ces victimes sont répertoriées notamment dans des communes du bas Artibonite.

Berson Soljour, directeur départemental de la police, a indiqué que la police a interpellé environ une vingtaine d’individus, notamment à Jean Denis (1re Section de Petite-Rivière de l’Artibonite) et à Grande-Saline où des individus malintentionnés ont perturbé sérieusement le bon déroulement des élections.

« La police nationale a procédé à la saisie de plus d’une dizaine d’armes à feu et de sept véhicules », a déclaré Berson Soljour. « Deux de ces véhicules confisqués se dirigeaient vers la commune de Gros-Morne avec des grenades lacrymogènes, et un autre à Grande-Saline avec plusieurs armes à feu », a poursuivi le chef départemental de la police.

En dépit des irrégularités enregistrées, le trésorier du Conseil électoral provisoire,  Augustin Ricardo, s’est félicité du bon déroulement du processus dans le département.

Dieulivens Jules / jdieulivens@gmail.com

mercredi 29 juillet 2015

Gonaïves, siège des chantiers publics maudits

Le chantier du complexe administratif
Décidément, la construction ou la réhabilitation des bâtiments publics dans la cité de l’Indépendance constitue  un véritable casse-tête chinois. Depuis le déblocage  des fonds pour le projet jusqu’à sa mise en œuvre, une main maudite semble planer sur les chantiers publics de la ville.

En effet, la construction du Complexe administratif, la place d’Armes  et le marché communal des Gonaïves sont, entre autres, des exemples concrets.

Le complexe administratif est le plus vieux des chantiers. Certains disent qu’il est un éternel chantier. Lancé en avril 2005, le chantier du complexe administratif et socioculturel des Gonaïves est déjà vieux d’une décennie. À l’heure actuelle, rien n’est encore concret en termes d’avancée des travaux. On peut remarquer la réalisation de sa base et l’implantation de quelques poteaux. Les travaux sont de temps à autre interrompus. Ces interruptions  fréquentes ont eu lieu, du fait que les ouvriers ne peuvent pas percevoir leur salaire régulièrement et à cause de l’insuffisance des matériaux, avons-nous appris.

La construction du complexe administratif sert d’outil politique pour les autorités, ont déploré plusieurs citoyens de la ville. À plusieurs reprises,  l’ex-député Sadrac  Dieudonné a laissé croire qu’il a entrepris des démarches  pour l’avancement de ces travaux. En 2015, au cours d’une marche, l’ex-Sénateur Youri Latortue a lui aussi opté pour la poursuite des travaux du complexe  administratif.  Alors que les ouvriers  étaient très critiques envers le maître d’ouvrage, qui aurait refusé de les rémunérer.

Selon les informations, ce projet a été financé par la Banque interaméricaine de développement (BID). Tous les chefs-lieux de département du pays sont pourvus d’un complexe administratif, mais celui de la ville des Gonaïves est encore inachevé, a-t-on appris.

La place d’Armes  des Gonaïves est sur sa deuxième initiative de rénovation inachevée. D’abord, en 2003, sous la présidence de Jean-Bertrand Aristide, et en suite à la fin de l’année 2014 avec le régime Tèt kale. La remise de l’ouvrage était prévue pour le 1er janvier 2015.

Depuis l’ouverture forcée du chantier, le 1er janvier dernier, à l’occasion de la commémoration du 211e anniversaire de notre indépendance, les barrières restent fermées jusqu’à date. Les autorités municipales ne peuvent donner d’explications claires. La société civile gonaïvienne ne cesse de critiquer les responsables.

L’exécution du projet était confiée à la Société haïtienne de construction (SOHACO) et la primature en est le maître d’ouvrage, lit-on sur un panneau placé dans le périmètre de la place.

Deux fois incendié, le marché communal des Gonaïves est en chantier depuis quatre  ans.  Peu après l’incendie de ce centre commercial, dans la nuit du 20 au 21 mai 2011, les autorités avaient lancé les travaux de restauration de cet espace. Ces travaux devaient durer trois mois, avait déclaré Saint Justin Pierrelus, maire titulaire de l’époque.  Nous sommes aujourd’hui  en 2015, le marché communal des Gonaïves ne peut rouvrir ses portes.

Depuis le lancement des travaux de restauration du marché, la ville a connu quatre commissions communales intérimaires. La réouverture du marché communal a représenté pour eux un véritable défi. Signalons que l’inauguration du marché communal a été faite par le président de la République Michel Joseph Martelly, en novembre 2013, c’est ce qu’on peut lire sur le site officiel du ministère de la Communication.

Interrogé par Le National, le président de l’actuelle commission communale, Jean Robert Louidor, a refusé de se prononcer sur le dossier du marché communal et sur celui de la place d’Armes des Gonaïves.

Dieulivens Jules
Le National

mardi 21 juillet 2015

Gonaïves-Election :Une Campagne timide

Environ 2 semaines après l’ouverture officielle de la campagne électorale, l’ambiance ne se fait pas sentir dans la Cité de l’Indépendance. Les candidats étaient-ils vraiment prêts à franchir cette étape? C’est le questionnement de plus d’un.
Depuis le début de la période de campagne, le jeudi 9 juillet dernier,  très peu de candidats s’exhibent. Mis à part quelques banderoles sur la route nationale #1, et certains  graffitis sur  des murs de quelques bâtiments de la ville, rien n’est encore visible en termes d’affiche. Alors qu’il y a plus de 20 aspirants-députés pour la circonscription des Gonaïves et 25 candidats au sénat pour le département de l’Artibonite.
Quelques rares candidats à la députation ont  déjà lancé officiellement leur campagne aux Gonaïves. Ils n’ont aucun spot en rotation dans les medias. Interrogés à ce sujet, certains candidats se disent dans l’impasse. « Nous lançons notre campagne avec les moyens du bord », ont-ils lâché. Ces derniers n’ont pas caché leur mécontentement face au retard du conseil électoral provisoire en vue de financer leur campagne. Les jours avancent, les candidats s’inquiètent sérieusement.
Parallèlement, pour les opérateurs, le processus électoral va bon train. Toutes les dispositions sont déjà prises pour la tenue du premier tour des législatives, le 9 Août prochain, a garanti fermement le président du bureau électoral départemental (BED) de l’Artibonite, Claudel Saintilien.
Il a en outre informé que plusieurs matériels devant servir à la réalisation des prochaines joutes sont déjà stockés dans la Cité de l’Indépendance. Citons entre autres, les matériels non-sensibles et 15 motocyclettes.
Le concours pour les superviseurs électoraux, a lieu le week-end écoulé. Ils étaient au total 1 870 candidats venus des 15 communes de la région. Les séances de formation pour ces superviseurs ainsi que les agents de sécurité électorale (ASE) devraient se tenir sous peu, a indiqué le président du BED.
Selon Claudel Saintilien, les aspirants législateurs du département ont déjà signé un Code de bonne conduite dans la période électorale, à l’initiative du BED, de la PNH et de la Justice.
De son côté, le directeur départemental de la police de l’Artibonite, Berson Soljour, a fait savoir que l’institution policière s’engage pour le bon déroulement du processus électoral. Il a fait savoir que durant la période, les dispositifs de sécurité sont renforcés dans le département.
Il ne reste que trois semaines pour la fermeture de la campagne électorale. Plusieurs observateurs s’attendaient à une période de campagne plus agitée. « Les candidats sont tous dans le même sac. Il n’y a pas de potentiel candidat aux élections », a opiné un citoyen.

Dieulivens Jules, jdieulivens@gmail.com
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samedi 18 juillet 2015

La vie nocturne aux Gonaïves

Qui l’aurait cru ? Les boîtes de nuit prennent du champ aux Gonaïves, au nord de Port-au-Prince. Les professionnelles du sexe procurent du plaisir aux bredjenn  comme aux  membres de l’intelligentsia sans aucune discrimination.


Les bordels prolifèrent au jour le jour dans la cité de l’Indépendance. Actuellement, la ville compte près de cinq endroits  de débauche et  d’autres lieux informels.  Citons, le club Rosie  situé au cœur de Raboto,  un lieu très fréquenté par les jeunes Gonaïviens.  Rambo club,  à Parc Vincent, cet endroit est surtout  fréquenté par des étrangers. La Dominicana, au centre  de la ville, son nom l’indique, c’est le commerce transfrontalier. Ce sont des travailleuses du sexe venant de la République voisine qui y fonctionnent. La Passion disco, à la rue Christophe, là où les strip-teaseuses se donnent  rendez-vous.

Contrairement au prix de ces quatre endroits,  un lieu  comme « Malè Pandye », situé à la rue du Quai, dans les périmètres du port de cabotage des Gonaïves,  les femmes ne sont pas trop  pointilleuses. Cinquante  gourdes doivent suffire pour passer un moment  avec l’une d’entre elles.  « Anba meb yo », à proximité du Commissariat Toussaint Louverture, à la tombée de la nuit,  les activités sexuelles se font en plein air. Cet endroit est utilisé par certains ébénistes pour exposer des meubles, d’où  son nom.  « Free night » à l’intérieur du marché,  Topa, à l’avenue Paul Eugene Magloire (Descahos). Là encore les travailleuses du sexe ne sont pas à couvert. Entre chiens et loups, le va et vient se fait sentir à l’intérieur du marché.

« Pwèl Ovan »,  un nouveau site pour les amants de la détente et du plaisir. Il est situé à environ 1.5 kilomètre du centre-ville, précisément à Phaéton, Bassin, 2e section communale. Un weekend à « Pwèl Ovan » se distingue.  On donne ce qu’on a pour y avoir accès. Au bord de la mer, un disc-jockey  (Dj) assure l’animation musicale. Les bredjenn défilent. L’alcool et la cigarette sont au rendez-vous.  L’ambiance bat  son plein. « Jwi lavi w, il n’y a pas mieux que ça », a lâché un jeune homme, avec en main une bouteille «  d’asowosi  »

Les boites de nuit attirent  de nombreuses personnes, a-t-on constaté. Ces espaces, le plus souvent, sont fréquentés par des jeunes âgés entre 18 et 25 ans. Si certains considèrent cette activité comme une dérive, d’autres estiment qu’elle est normale. « À chacun, sa manière de vivre », dixit un citoyen interrogé sur ce sujet.

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Dieulivens Jules, jdieulivens@gmail.com

jeudi 9 juillet 2015

Non aux menaces proféré contre Me Néhémie Joseph : Une marche de solidarité aux Gonaïves




 Ils ont été plusieurs dizaines de citoyens qui ont participé le mercredi 8 juillet 2015 à une marche pacifique pour exprimer leur solidarité au conseiller électoral Néhémie Joseph, suite à des révélations relatives aux menaces de mort qu’il ferait l’objet.

Pancartes en mains, ces citoyens ont parcouru plusieurs rues dans la cité de l’indépendance, pour faire passer leurs revendications.

Les manifestants ont demandé aux autorités de prendre très au sérieux les révélations du conseiller Néhémie. Ils se disent prêts à bloquer le processus électoral, si rien n’est fait pour assurer la sécurité de Me Néhémie.

Au cours de cette marche, les manifestants ont également lancé des propos hostiles contre  l’ancien ministre chargé des relations entre l’exécutif et le parlement, Ralph Théano, qui, selon eux, serait impliqué, dans le complot visant à assassiner le conseiller électoral Néhémie Joseph.

Cette marche a pris fin devant les locaux du cabinet de Me Néhémie, situé à la rue Saint-Charles (centre-ville).

Dieulivens Jules, jdieulivens@gmail.com



Artibonite-Sécurité : ‘’Opération ‘’Sere Koud’’, un bilan certain pour le début



Au niveau du département de l’Artibonite, les forces de l’ordre partent à l’offensive contre les bandits. Le bilan est certain, cinq (5) jours après le lancement de l’opération ‘’Sere Koud’’ de la direction départementale de la police.

Au cours d’une conférence de presse, donnée le mercredi 8 juillet 2015,  le responsable départemental de la police, Berson Soljour, a dressé un bilan, selon lui,  satisfaisant de l’opération ‘’Sere Koud’’ peu après son lancement.

Dans le cadre  cette opération, la police nationale a intercepté, un présumé bandit. Novaly Cosméus, 23 ans, il avait en sa possession deux (2) armes à feu.  Ce dernier a été arrêté à Passe-Reine (2ème section communale Ennery)  samedi dernier, avons-nous appris.

Selon le titulaire de la PNH dans l’Artibonite, Novaly Cosmeus faisait l’objet de recherche depuis les années 2003. ‘’Il est membre d’un puissant réseau de gang opérant dans plusieurs districts dans la région du haut-Artibonite . Novaly Cosmeus serait  impliqué dans plusieurs cas de braquages et autres infractions’’ a informé M. Soljour.

Au niveau des Gonaives, la PNH a interpellé dix  (10) personnes. C’est le cas d’Evens Guerrier, de Robinson Francois, d’Elson Faustin, de Gason Pierre Louis, Jean KidDelma… Ces derniers, ont été appréhendés par les patrouilles policières au cours de la nuit, dans des endroits suspects, à en croire M. Soljour.

Berson Soljour a dit déférer ces cas par devant la justice, en vue de faire les suites légales.

Par ailleurs, le commandant en chef de la police départementale, a mis l’emphase sur les motards, qui selon lui, ont une grande responsabilité dans les actes d’insécurités à répétitions.

Directeur Soljour renouvelle l’engagement de l’institution policière  à traquer les semeurs de trouble. Toutefois, il a dit compter sur la collaboration de la population civile.

Dieulivens Jules, jdieulivens@gmail.com