mercredi 5 décembre 2018

Le nouveau procès de Clifford Brandt mis en continuation

Le nouveau procès de Clifford Brandt mis en continuation






Entamé depuis environ un mois, le nouveau procès de Clifford Brandt et consorts suit sa cour au tribunal civil des Gonaïves. L’affaire a été entendue consécutivement le mardi 4 et le mercredi 5 décembre. Mardi, le doyen du tribunal criminel, Me Denis Pierre Michel a mis l’audience en continuation en raison d’un manque de temps. Alors que, le mercredi, par un avant dire droit, le doyen du tribunal a décidé de renvoyer le dossier à la huitaine.
Cette décision a été prise dans l’idée de permettre à la partie civile d’avoir le temps d’assigner l’ensemble des témoins pour la poursuite du dossier en bonne et due forme. Entre-temps, les accusés Clifford Brandt, Ricot Pierre-Val et Carlo Bendel Saint-Fort sont déjà retournés au pénitencier national, à en croire le chef du parquet des Gonaïves. 
Depuis mardi, tous les yeux sont rivés sur l’appareil judiciaire des Gonaïves. Tout le monde veut s’informer sur le déroulement du fameux procès de l’homme d’affaires Clifford Brandt et consorts. Beaucoup de gens, dont, élèves, étudiants, juristes ont effectué le déplacement pour assister au déroulement de ce procès tant attendu. La salle d’audience du tribunal a été complètement remplie. L’accès n’a pas été facile. Même pour les journalistes et les avocats. La sécurité était de taille. Des agents de la Police nationale d’Haïti et des soldats de la MINUJUSTH se sont mobilisés à l’intérieur et dans les parages du Palais de justice des Gonaïves, a-t-on constaté.
L’audience du mardi a duré presque toute la journée. La lecture de l’ordonnance de renvoi et de l’acte d’accusation a pris plus de trois heures au greffier du siège alors que l’audience a débuté vers les 11 heures. De même pour la deuxième journée, l’audience a démarré très tard. Et, pour vice de forme dans la procédure, le juge s’est obligé de renvoyer l’affaire. Le procès s’annonce très long, a constaté plus d’un. 
Pour le commissaire du gouvernement, Me Sérard Gasius, le procès suit son cours normal. Le chef de la poursuite promet de prendre le temps qu’il faut et les mesures nécessaires pour éviter une éventuelle annulation du jugement. Entre-temps, il va prendre toutes dispositions pour signifier tous les témoins conformément à la demande du juge. 
Interrogé en marge de l’audience, l’un des défenseurs de l’homme d’affaires Clifford Brandt et consorts, Me Nickenson Nathan dit satisfaire du déroulement de l’audience. Selon lui, le doyen du siège se montre jusqu’ici à la hauteur. Toutefois, l’homme de loi demande au chef de la poursuite de prendre toutes les dispositions nécessaires afin de notifier tous les témoins pour qu’ils puissent être présents lors de la prochaine audience. 
Dieulivens JULEShttp://www.lenational.org/post_free.php?elif=1_CONTENUE/actualitees&rebmun=4708

mardi 6 novembre 2018

La cathédrale des Gonaïves, scène d’échauffourées entre factions politiques rivales !

Dimanche, alors qu’on était en pleine célébration de la fête patronale de la ville (Saint Charles Borromée) une bagarre a éclaté entre les partisans du sénateur Youri Latortue et des membres de PLASOLA (Platfòm Pou sove Latibonit). Au bilan, plusieurs victimes qui ont, pour l’heure, déjà déposé plainte contre des proches du sénateur Youri Latortue qu’ils ont clairement identifié dans cet incident odieux.

L’intégralité de la scène a été filmée au moyen d’un smartphone. En peu de temps, cette vidéo amateur a fait le tour des réseaux sociaux et a indigné plus d’un. L’ancien vice-délégué de l’arrondissement des Gonaïves sous l’administration du président René Garcia Préval, Woobens Bordenave et un autre jeune ont été violemment frappés.
Depuis un certain temps, une rivalité oppose ces deux camps qui réclament tous deux paradoxalement des comptes sur la gestion du fonds Petrocaribe. Dans le cadre de ce fameux dossier, la structure les Indépendants de Jacques Woobens Bordenave et le Parti Ayiti an Aksyon sont à couteaux tirés.

Pour les Indépendants, l’ancien conseiller du président Michel Joseph Martelly n’a aucune légitimité pour mener cette lutte. Bien avant le déroulement des activités marquant la Saint Charles aux Gonaïves, l’équipe de l’ancien vice-délégué des Gonaïves avait annoncé un mouvement baptisé Petro Saint Charles, pour continuer d’exiger que lumière soit faite sur la gestion du fonds Petrocaribe. Ainsi, ces derniers, vêtus des T-shirts avec des slogans, dont « Mouche leta kot kòb Petrokaribe a » ont été présents à la cathédrale au moment de la cérémonie religieuse de la fête. En marge de ladite cérémonie, les deux camps se sont affrontés.

En sang, l’ancien vice-délégué a déclaré avoir été attaqué par les partisans du sénateur Youri Latortue clairement identifiés. Comme annoncé, la victime était au parquet, ce lundi, pour déposer une plainte formelle contre ses agresseurs. « Il revient aux autorités judiciaires de faire la lumière sur cet acte et punir selon la loi les auteurs ».

Il faut dire que, le sénateur Youri Latortue nie catégoriquement son implication dans cet acte perpétré contre l’ancien vice-délégué qu’il présente d’ailleurs comme un ami. Le parlementaire qui dit déplorer l’incident promet une visite de courtoisie à la victime tout en souhaitant l’ouverture d’une enquête pour fixer les responsabilités.

Interrogé par le journal, le commissaire du gouvernement des Gonaïves, Me Serard Gasius promet de traiter ce dossier avec la plus grande rigueur et sans aucune pression politique. « Les auteurs de cet acte seront punis conformément à la loi, quelle que soit leur appartenance politique », a garanti le chef du parquet.

Cet incident a suscité beaucoup de réactions tant au niveau des médias locaux qu’à travers les réseaux sociaux. Selon plus d’un, les autorités judiciaires devraient tracer un exemple dans le cadre de ce dossier. « C’en est trop », estime un citoyen qui plaide en faveur d’une révolution.

Intervenant, dans une radio locale, l’ancien chef du parquet des Gonaïves, Me Enock Géné Génélus a condamné énergiquement l’incident. Selon l’homme de loi, c’est la profanation totale de l’église. Et, poursuivit-il, les responsables de la cathédrale devraient se prononcer rapidement sur ce dossier.

Pour le président du comité de la société civile Gonaivienne, cet incident ne fait pas le bonheur de la ville. C’est une très mauvaise image pour la cité de l’indépendance a ajouté M. Auguste Henriquez questionnant l’attitude passive des autorités judiciaires et policières qui étaient présentes dans les lieux de l’incident.

Dieulivens JULES. http://www.lenational.org/post_free.php?elif=1_CONTENUE/actualitees&rebmun=4576

lundi 21 septembre 2015

Cinq (5) élèves et trente-sept (37) écoles honorés par la DDEA

Dans le but d’encourager l’excellence, la Direction départementale du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle a récompensé, le weekend écoulé, les cinq (5) premiers lauréats aux examens du troisième cycle fondamental dans le département et 37 établissements scolaires qui ont obtenu un taux de réussite de 100 %  aux examens de la 9e année fondamentale.

Trois des cinq lauréats issus du Bas-Artibonite, Lesner Édouard de l’école Nationale  3e  cycle de Douin (moyenne 8.75),  Jovens Civil du collège James M. Shine de Saint-Marc (  8.74),  Kervens Delva de l’école Nationale 3e  cycle de Douin ( 8.57)  et les deux  autres du Haut-Artibonite, Peterson Joseph de l’institution Maranatha des Gonaïves  (8.68) et enfin l’élève Micardine Clairilus du collège Immaculée Conception (8.57).

Les  lauréats ont reçu une tablette électronique et les directeurs des 37 écoles chacun  un petit dictionnaire Larousse récent.
Le directeur Départemental du ministère de l’Éducation, Daniel Jean Charles, qui a pris part à cette cérémonie, a fait éloge de l’initiative. « C’est  mon administration qui a organisé cette grande première », a insisté le directeur.

Selon le titulaire de la DDEA, cette démarche vise à aiguillonner les élèves et les directeurs d’école en vue d’atteindre l’excellence. « Tout en souhaitant que l’initiative se poursuive même après mon départ », a ajouté le responsable.

Interrogés à l’issue de la cérémonie, plusieurs directeurs d’école se sont montrés entièrement satisfaits de l’initiative. Selon Me Belfond Aristide, l’un des directeurs d’école, cette démarche va stimuler les responsables d’écoles à travailler beaucoup plus pour donner de bons résultats. « Ce lancement doit continuer », a martelé l’un d’entre eux.

Cette cérémonie de remise de cadeaux aux écoles et aux élèves a été rendue possible, grâce au précieux concours du Programme  de coopération volontaire en Haïti (PCV) avons-nous appris.

Dieulivens Jules, jdieulivens@gmail.com
http://lenational.ht/cinq-5-eleves-et-trente-sept-37-ecoles-honores-par-la-ddea/

lundi 14 septembre 2015

Gonaïves-Justice : Vers un meilleur fonctionnement du Parquet




A l’approche de l’année  judicaire,  le  commissaire du gouvernement ai près le tribunal de première instance des Gonaïves, Osny Paul Antoine, a organisé, le week end ecoulé,  un atelier de réflexion entre les  acteurs de l’appareil judiciaire des Gonaïves.

 Cet atelier de réflexion qui a permis  de faire un bilan du fonctionnement du parquet,  s’est déroulé  à la salle de conférence du bureau régional de  la Mission des Nations Unis Pour la Stabilité en Haïti (MINUSTAH),  où tous les protagonistes ont été mobilisés.

L’objectif de cet atelier de réflexion est de faire une évaluation de  l’année judicaire 2014-2015, en vue de prendre des résolutions, pour accoucher de meilleurs résultats au cours de la prochaine année.

C’est d’ailleurs ce que n’a pas manqué de souligner le commissaire du gouvernement, Osny Paul Antoine, qui a plaidé en faveur d’un système judicaire capable de remplir sa tâche. « Le parquet des Gonaïves a été très mal vu par le Ministère de la justice,  nous devons ensemble poser les problèmes afin de trouver une solution » dixit Me Paul Antoine.

Selon le chef de la poursuite judicaire, cette initiative nouvelle  pourrait transformer en un grand forum à la longue, impliquant toutes les forces vives de la commune, pour poser les problématiques de la justice et apporter des éléments de solution.

«  J’ai fait mon apparition au parquet au moment le plus critique » a indiqué   le chef du parquet.

Maitre Osny Paul Antoine qui dit rencontrer beaucoup de contraintes dans l’exercice de ses fonctions, promet de rester positif et attacher avec  les obligations de la loi, durant son passage à la tête du parquet.
  
  « Le renforcement de la capacité des institutions, précisément la justice, a été l’une des  priorités   de la MINUSTAH, depuis son implantation en Haïti (2005) à nos jours, a laissé croire Yachim Maiga, le chef régional de la MINUSTAH dans l’Artibonite.

D’un autre coté  Mr Maïga a fait l’éloge de l’initiateur de cet atelier, qui selon lui est la bienvenue. Il en a profité  pour féliciter ses collègues des différentes sections du bureau, dont celle des affaires civiles et  des droits de l’homme qui, dixit-il, ont contribué à la réussite de cet atelier.

Dans son intervention, la doyenne du tribunal civil des Gonaïves, Me Phonie Norgaisse a salué la démarche  du chef du parquet. Selon elle, c’est un exemple de dévouement de la part de l’initiateur, qui a su comprendre que l’harmonie prônée par la justice doit d’abord exister au parquet.

La doyenne a rappelé aux justiciers les attentes de la population qui,  d’après Me Norgaisse, n’est autre qu’une justice bien organisée dans la juridiction. 

« Avec les résolutions qui seront adoptées après cet atelier de travail, je souhaite  que les attentes de la population soient comblées », a déclaré Me Phonie Norgaisse.

Plusieurs autres participants qui  intervenaient a cet atelier, n’ont pas manqué d’exprimer leur satisfaction de cette réalisation   qu’ils qualifient de louable.

Diagnostic institutionnel participatif, modèle d’organisation et de fonctionnement des parquets, des recommandations et en fin l’adoption et la signature des résolutions ont été entre autres les grandes lignes de cet atelier de réflexion.

Dieulivens Jules,  jdieulivens@gmail.com

lundi 7 septembre 2015

12 inspecteurs et 4 enseignants en disponibilité

Le directeur départemental  de l’Artibonite du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, Daniel Jean Charles,  a annoncé le week-end end écoulé  que le  MENFP a décidé  de mettre en disponibilité seize enseignants  qui n’en n’avaient pas produit la demande avant leur participation aux dernières législatives.

Conformément à une circulaire de la primature, tout enseignant, désireux de participer aux élections, devait présenter une  lettre de demande de mise en disponibilité.

Selon le responsable, pour la réouverture des classes, les enseignants frappés par cette décision ne seront pas admis dans les salles de classe.

« Je ne suis qu’un exécutant. Je ne fais qu’exécuter la décision du ministère », a insisté le directeur  qui  invite  les  enseignants sanctionnés à faire valoir leurs droits.

Le responsable du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle au niveau du département de l’Artibonite en a profité pour informer la population que des dispositions  sont prises  pour faciliter la rentrée des classes,  fixée pour ce lundi 7 septembre 2015. «  25 mille kits scolaires seront à la disposition des écoliers du département », a fait savoir le directeur.

D’un autre côté,  Jean Charles  Daniel a déclaré que le ministère va  accentuer le programme de «permis  provisoire d’enseigner ».  «  Une commission  devrait arriver sous peu dans la région pour étudier les dossiers des enseignants »,  a informé le responsable.

En ce qui concerne, les lettres de nominations, M. Jean Charles a laissé croire que le MENFP  prendra en compte les dossiers d’un certains nombres d’enseignants œuvrant dans le système depuis  tantôt quatre à cinq ans.

Dieulivens jules
http://lenational.ht/?p=6721 

vendredi 4 septembre 2015

Capacité d’accueil limitée pour les admis en terminale

Beaucoup  d’élèves sont promus en classe terminale cette année.  À  quelques jours de la réouverture des classes,  bon nombre d’entre eux sont en difficulté pour intégrer un  établissement de référence dans la Cité de l’indépendance.

La plupart des établissements scolaires de la ville refusent d’accueillir   ces élèves en trop grand nombre pour les classes de philo.

Interrogés à ce sujet, plusieurs responsables d’écoles de la place ont évoqué le problème de capacité d’accueil et les dispositifs du déroulement des examens de la rhéto cette année qui laissent à désirer.
Les écoles n’ont pas suffisamment d’espace pour accueillir le flux d’élèves promus en philo, ont avancé certains directeurs d’école. Ordinairement, les salles de classe ont une capacité d’accueil  de cinquante élèves environ,  a laissé croire un responsable.

La décision prise par le ministère de l’Éducation nationale et  de la Formation professionnelle (MENFP), de ne pas organiser  des examens officiels pour la classe de rhéto, a causé plus de tort au système éducatif, s’est indigné le professeur Estil Marc Édouard, censeur des études au collège Vanutelli Saint-Georges.

Selon le professeur, plusieurs élèves ont eu la chance de réussir cette année par rapport au mode d’organisation des examens, alors qu’ils n’étaient pas vraiment en salle de classe. D’où l’inquiétude des directeurs à accueillir  ses élèves, a-t-il ajouté.

« Je connais une demoiselle qui n’a pas pu réussir en rhéto pendant quatre ans, cette année elle a bel et bien réussi avec une moyenne de 7 », a informé un directeur d’école de la ville qui veut garder l’anonymat.

Ces responsables expriment clairement leur inquiétude, sur le niveau pédagogique des élèves.

Certaines écoles refusent catégoriquement de recevoir les élèves pour la classe de philo. Plusieurs autres établissements qui ont accepté d’en accueillir, les ont triés sur le volet. C’est le cas du collège Jean Jacques Dessalines, l’une des plus anciennes écoles de la ville.

La direction de cet établissement a accueilli quelques élèves provenant des meilleures écoles de la ville avec de bonnes mentions, a fait savoir le directeur pédagogique Abel Joseph.

Entre les directeurs d’écoles, les avis sont partagés sur le changement apporté par le MENFP cette année. Certains croient que cette mesure est tout à fait juste. Pour d’autres cette décision est incorrecte.

Cependant, à l’unanimité, ces derniers ont tous admis que  l’échec éventuel des élèves de la rhéto est le résultat de la mauvaise gestion de certains établissements scolaires. «Bon nombre de directeurs d’écoles ont pris le malin plaisir de donner des notes de passage à des élèves irréguliers», a regretté l’un des responsables.

Par ailleurs, un directeur d’école a indexé les responsables au niveau  de la direction départementale de l’Éducation, qui seraient de connivence avec des dirigeants malhonnêtes pour faire valider  leurs listes de décision finale.
Quel  est l’avenir du système éducatif haïtien ? s’interroge plus d’un.

Dieulivens Jules, jdieulivens@gmail.com  
http://lenational.ht/?p=6676

jeudi 13 août 2015

Quand des candidats veulent influencer les résultats

Les élections législatives partielles ont eu lieu à travers le territoire national le dimanche 9 août 2015. Pour la commune des Gonaïves, 24 candidats à la députation y ont participé et 25 prétendants au Sénat dans le département de l’Artibonite. La majorité de ces aspirants députés et sénateurs ont déjà crié victoire.

Peu après le jour-J du scrutin, les journalistes de la place ont été très sollicités pour participer à des conférences de presse organisées par des responsables de partis politiques et des candidats pour mettre l’opinion publique au courant de leur victoire, après avoir dénombré les procès-verbaux.

Le directoire du parti politique Ayiti an aksyon (AAA) était le premier à convoquer la presse, pour proclamer la victoire de manière anticipée des deux candidats au Sénat dans l’Artibonite dès le premier tour des élections, ainsi que la victoire de six des candidats à la députation du parti.

Selon le coordonnateur de AAA, Youri Latortue, lui et les autres candidats cités ont remporté les élections dans le département avec un fort pourcentage.

Plusieurs autres candidats ont également célébré leur victoire. Ils ont fait des déclarations aux micros des journalistes pour montrer par A plus B qu’ils ont effectivement remporté la compétition électorale. Des manifestations spontanées ont été organisées par des partisans à cet effet.

Parallèlement, d’autres candidats ont critiqué sévèrement des responsables de partis politiques et autres aspirants indépendants qui veulent, par leur fuite en avant, « intoxiquer les résultats du Conseil électoral provisoire ». C’est le cas du docteur Carl Murat Cantave, candidat au Sénat sous la bannière du parti  Konvansyon inite demokratik (KID), qui a accusé le chef du Parti AAA, Youri Latortue, de tenter d’intoxiquer les résultats. D’un autre côté, M. Cantave a exhorté le Conseil électoral provisoire à prendre les mesures appropriées.

Pour sa part,  l’aspirant député Dimilssaint Mondélus a fait savoir que les déclarations de Youri Latortue n’ont rien à voir avec la réalité. Il a en profité pour mettre en garde le Conseil électoral provisoire contre certains candidats malintentionnés qui tentent par tous les moyens d’influencer les résultats.

Rappelons que, conformément au décret électoral, seul le Conseil électoral provisoire est habilité à publier les résultats des scrutins.

Dieulivens Jules