Dieulivens JULES
mercredi 5 décembre 2018
mardi 6 novembre 2018
La cathédrale des Gonaïves, scène d’échauffourées entre factions politiques rivales !
Dimanche, alors qu’on était en pleine célébration de la fête patronale de la ville (Saint Charles Borromée) une bagarre a éclaté entre les partisans du sénateur Youri Latortue et des membres de PLASOLA (Platfòm Pou sove Latibonit). Au bilan, plusieurs victimes qui ont, pour l’heure, déjà déposé plainte contre des proches du sénateur Youri Latortue qu’ils ont clairement identifié dans cet incident odieux.
L’intégralité de la scène a été filmée au moyen d’un smartphone. En peu de temps, cette vidéo amateur a fait le tour des réseaux sociaux et a indigné plus d’un. L’ancien vice-délégué de l’arrondissement des Gonaïves sous l’administration du président René Garcia Préval, Woobens Bordenave et un autre jeune ont été violemment frappés.
Depuis un certain temps, une rivalité oppose ces deux camps qui réclament tous deux paradoxalement des comptes sur la gestion du fonds Petrocaribe. Dans le cadre de ce fameux dossier, la structure les Indépendants de Jacques Woobens Bordenave et le Parti Ayiti an Aksyon sont à couteaux tirés.
Pour les Indépendants, l’ancien conseiller du président Michel Joseph Martelly n’a aucune légitimité pour mener cette lutte. Bien avant le déroulement des activités marquant la Saint Charles aux Gonaïves, l’équipe de l’ancien vice-délégué des Gonaïves avait annoncé un mouvement baptisé Petro Saint Charles, pour continuer d’exiger que lumière soit faite sur la gestion du fonds Petrocaribe. Ainsi, ces derniers, vêtus des T-shirts avec des slogans, dont « Mouche leta kot kòb Petrokaribe a » ont été présents à la cathédrale au moment de la cérémonie religieuse de la fête. En marge de ladite cérémonie, les deux camps se sont affrontés.
En sang, l’ancien vice-délégué a déclaré avoir été attaqué par les partisans du sénateur Youri Latortue clairement identifiés. Comme annoncé, la victime était au parquet, ce lundi, pour déposer une plainte formelle contre ses agresseurs. « Il revient aux autorités judiciaires de faire la lumière sur cet acte et punir selon la loi les auteurs ».
Il faut dire que, le sénateur Youri Latortue nie catégoriquement son implication dans cet acte perpétré contre l’ancien vice-délégué qu’il présente d’ailleurs comme un ami. Le parlementaire qui dit déplorer l’incident promet une visite de courtoisie à la victime tout en souhaitant l’ouverture d’une enquête pour fixer les responsabilités.
Interrogé par le journal, le commissaire du gouvernement des Gonaïves, Me Serard Gasius promet de traiter ce dossier avec la plus grande rigueur et sans aucune pression politique. « Les auteurs de cet acte seront punis conformément à la loi, quelle que soit leur appartenance politique », a garanti le chef du parquet.
Cet incident a suscité beaucoup de réactions tant au niveau des médias locaux qu’à travers les réseaux sociaux. Selon plus d’un, les autorités judiciaires devraient tracer un exemple dans le cadre de ce dossier. « C’en est trop », estime un citoyen qui plaide en faveur d’une révolution.
Intervenant, dans une radio locale, l’ancien chef du parquet des Gonaïves, Me Enock Géné Génélus a condamné énergiquement l’incident. Selon l’homme de loi, c’est la profanation totale de l’église. Et, poursuivit-il, les responsables de la cathédrale devraient se prononcer rapidement sur ce dossier.
Pour le président du comité de la société civile Gonaivienne, cet incident ne fait pas le bonheur de la ville. C’est une très mauvaise image pour la cité de l’indépendance a ajouté M. Auguste Henriquez questionnant l’attitude passive des autorités judiciaires et policières qui étaient présentes dans les lieux de l’incident.
Dieulivens JULES. http://www.lenational.org/post_free.php?elif=1_CONTENUE/actualitees&rebmun=4576
L’intégralité de la scène a été filmée au moyen d’un smartphone. En peu de temps, cette vidéo amateur a fait le tour des réseaux sociaux et a indigné plus d’un. L’ancien vice-délégué de l’arrondissement des Gonaïves sous l’administration du président René Garcia Préval, Woobens Bordenave et un autre jeune ont été violemment frappés.
Depuis un certain temps, une rivalité oppose ces deux camps qui réclament tous deux paradoxalement des comptes sur la gestion du fonds Petrocaribe. Dans le cadre de ce fameux dossier, la structure les Indépendants de Jacques Woobens Bordenave et le Parti Ayiti an Aksyon sont à couteaux tirés.
Pour les Indépendants, l’ancien conseiller du président Michel Joseph Martelly n’a aucune légitimité pour mener cette lutte. Bien avant le déroulement des activités marquant la Saint Charles aux Gonaïves, l’équipe de l’ancien vice-délégué des Gonaïves avait annoncé un mouvement baptisé Petro Saint Charles, pour continuer d’exiger que lumière soit faite sur la gestion du fonds Petrocaribe. Ainsi, ces derniers, vêtus des T-shirts avec des slogans, dont « Mouche leta kot kòb Petrokaribe a » ont été présents à la cathédrale au moment de la cérémonie religieuse de la fête. En marge de ladite cérémonie, les deux camps se sont affrontés.
En sang, l’ancien vice-délégué a déclaré avoir été attaqué par les partisans du sénateur Youri Latortue clairement identifiés. Comme annoncé, la victime était au parquet, ce lundi, pour déposer une plainte formelle contre ses agresseurs. « Il revient aux autorités judiciaires de faire la lumière sur cet acte et punir selon la loi les auteurs ».
Il faut dire que, le sénateur Youri Latortue nie catégoriquement son implication dans cet acte perpétré contre l’ancien vice-délégué qu’il présente d’ailleurs comme un ami. Le parlementaire qui dit déplorer l’incident promet une visite de courtoisie à la victime tout en souhaitant l’ouverture d’une enquête pour fixer les responsabilités.
Interrogé par le journal, le commissaire du gouvernement des Gonaïves, Me Serard Gasius promet de traiter ce dossier avec la plus grande rigueur et sans aucune pression politique. « Les auteurs de cet acte seront punis conformément à la loi, quelle que soit leur appartenance politique », a garanti le chef du parquet.
Cet incident a suscité beaucoup de réactions tant au niveau des médias locaux qu’à travers les réseaux sociaux. Selon plus d’un, les autorités judiciaires devraient tracer un exemple dans le cadre de ce dossier. « C’en est trop », estime un citoyen qui plaide en faveur d’une révolution.
Intervenant, dans une radio locale, l’ancien chef du parquet des Gonaïves, Me Enock Géné Génélus a condamné énergiquement l’incident. Selon l’homme de loi, c’est la profanation totale de l’église. Et, poursuivit-il, les responsables de la cathédrale devraient se prononcer rapidement sur ce dossier.
Pour le président du comité de la société civile Gonaivienne, cet incident ne fait pas le bonheur de la ville. C’est une très mauvaise image pour la cité de l’indépendance a ajouté M. Auguste Henriquez questionnant l’attitude passive des autorités judiciaires et policières qui étaient présentes dans les lieux de l’incident.
Dieulivens JULES. http://www.lenational.org/post_free.php?elif=1_CONTENUE/actualitees&rebmun=4576
lundi 21 septembre 2015
Cinq (5) élèves et trente-sept (37) écoles honorés par la DDEA
Dans le but d’encourager l’excellence, la Direction départementale du
ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle a
récompensé, le weekend écoulé, les cinq (5) premiers lauréats aux
examens du troisième cycle fondamental dans le département et 37
établissements scolaires qui ont obtenu un taux de réussite de 100 %
aux examens de la 9e année fondamentale.
Trois des cinq lauréats issus du Bas-Artibonite, Lesner Édouard de l’école Nationale 3e cycle de Douin (moyenne 8.75), Jovens Civil du collège James M. Shine de Saint-Marc ( 8.74), Kervens Delva de l’école Nationale 3e cycle de Douin ( 8.57) et les deux autres du Haut-Artibonite, Peterson Joseph de l’institution Maranatha des Gonaïves (8.68) et enfin l’élève Micardine Clairilus du collège Immaculée Conception (8.57).
Les lauréats ont reçu une tablette électronique et les directeurs des 37 écoles chacun un petit dictionnaire Larousse récent.
Le directeur Départemental du ministère de l’Éducation, Daniel Jean Charles, qui a pris part à cette cérémonie, a fait éloge de l’initiative. « C’est mon administration qui a organisé cette grande première », a insisté le directeur.
Selon le titulaire de la DDEA, cette démarche vise à aiguillonner les élèves et les directeurs d’école en vue d’atteindre l’excellence. « Tout en souhaitant que l’initiative se poursuive même après mon départ », a ajouté le responsable.
Interrogés à l’issue de la cérémonie, plusieurs directeurs d’école se sont montrés entièrement satisfaits de l’initiative. Selon Me Belfond Aristide, l’un des directeurs d’école, cette démarche va stimuler les responsables d’écoles à travailler beaucoup plus pour donner de bons résultats. « Ce lancement doit continuer », a martelé l’un d’entre eux.
Cette cérémonie de remise de cadeaux aux écoles et aux élèves a été rendue possible, grâce au précieux concours du Programme de coopération volontaire en Haïti (PCV) avons-nous appris.
Dieulivens Jules, jdieulivens@gmail.com
http://lenational.ht/cinq-5-eleves-et-trente-sept-37-ecoles-honores-par-la-ddea/
Trois des cinq lauréats issus du Bas-Artibonite, Lesner Édouard de l’école Nationale 3e cycle de Douin (moyenne 8.75), Jovens Civil du collège James M. Shine de Saint-Marc ( 8.74), Kervens Delva de l’école Nationale 3e cycle de Douin ( 8.57) et les deux autres du Haut-Artibonite, Peterson Joseph de l’institution Maranatha des Gonaïves (8.68) et enfin l’élève Micardine Clairilus du collège Immaculée Conception (8.57).
Les lauréats ont reçu une tablette électronique et les directeurs des 37 écoles chacun un petit dictionnaire Larousse récent.
Le directeur Départemental du ministère de l’Éducation, Daniel Jean Charles, qui a pris part à cette cérémonie, a fait éloge de l’initiative. « C’est mon administration qui a organisé cette grande première », a insisté le directeur.
Selon le titulaire de la DDEA, cette démarche vise à aiguillonner les élèves et les directeurs d’école en vue d’atteindre l’excellence. « Tout en souhaitant que l’initiative se poursuive même après mon départ », a ajouté le responsable.
Interrogés à l’issue de la cérémonie, plusieurs directeurs d’école se sont montrés entièrement satisfaits de l’initiative. Selon Me Belfond Aristide, l’un des directeurs d’école, cette démarche va stimuler les responsables d’écoles à travailler beaucoup plus pour donner de bons résultats. « Ce lancement doit continuer », a martelé l’un d’entre eux.
Cette cérémonie de remise de cadeaux aux écoles et aux élèves a été rendue possible, grâce au précieux concours du Programme de coopération volontaire en Haïti (PCV) avons-nous appris.
Dieulivens Jules, jdieulivens@gmail.com
http://lenational.ht/cinq-5-eleves-et-trente-sept-37-ecoles-honores-par-la-ddea/
lundi 14 septembre 2015
Gonaïves-Justice : Vers un meilleur fonctionnement du Parquet
A l’approche de l’année judicaire,
le commissaire du gouvernement ai
près le tribunal de première instance des Gonaïves, Osny Paul Antoine, a
organisé, le week end ecoulé, un atelier de réflexion entre les acteurs de l’appareil judiciaire des Gonaïves.
Cet atelier de réflexion qui a permis de faire un bilan du fonctionnement du
parquet, s’est déroulé à la salle de conférence du bureau régional de
la Mission des Nations Unis Pour la
Stabilité en Haïti (MINUSTAH), où tous
les protagonistes ont été mobilisés.
L’objectif de cet atelier de
réflexion est de faire une évaluation de
l’année judicaire 2014-2015, en vue de prendre des résolutions, pour accoucher
de meilleurs résultats au cours de la prochaine année.
C’est d’ailleurs ce que n’a pas
manqué de souligner le commissaire du gouvernement, Osny Paul Antoine, qui a
plaidé en faveur d’un système judicaire capable de remplir sa tâche. « Le
parquet des Gonaïves a été très mal vu par le Ministère de la justice, nous devons ensemble poser les problèmes afin
de trouver une solution » dixit Me Paul Antoine.
Selon le chef de la poursuite
judicaire, cette initiative nouvelle
pourrait transformer en un grand forum à la longue, impliquant toutes
les forces vives de la commune, pour poser les problématiques de la justice et
apporter des éléments de solution.
« J’ai fait mon apparition
au parquet au moment le plus critique » a indiqué le chef du parquet.
Maitre Osny Paul Antoine qui dit
rencontrer beaucoup de contraintes dans l’exercice de ses fonctions, promet de
rester positif et attacher avec les
obligations de la loi, durant son passage à la tête du parquet.
« Le renforcement de la
capacité des institutions, précisément la justice, a été l’une des priorités
de la MINUSTAH, depuis son implantation en Haïti (2005) à nos jours, a
laissé croire Yachim Maiga, le chef régional de la MINUSTAH dans l’Artibonite.
D’un autre coté Mr Maïga a fait l’éloge de l’initiateur de
cet atelier, qui selon lui est la bienvenue. Il en a profité pour féliciter ses collègues des différentes
sections du bureau, dont celle des affaires civiles et des droits de l’homme qui, dixit-il, ont
contribué à la réussite de cet atelier.
Dans son intervention, la doyenne
du tribunal civil des Gonaïves, Me Phonie Norgaisse a salué la démarche du chef du parquet. Selon elle, c’est un
exemple de dévouement de la part de l’initiateur, qui a su comprendre que
l’harmonie prônée par la justice doit d’abord exister au parquet.
La doyenne a rappelé aux
justiciers les attentes de la population qui, d’après Me Norgaisse, n’est autre qu’une
justice bien organisée dans la juridiction.
« Avec les résolutions qui
seront adoptées après cet atelier de travail, je souhaite que les attentes de la population soient
comblées », a déclaré Me Phonie Norgaisse.
Plusieurs autres participants
qui intervenaient a cet atelier, n’ont
pas manqué d’exprimer leur satisfaction de cette réalisation qu’ils qualifient de louable.
Diagnostic institutionnel
participatif, modèle d’organisation et de fonctionnement des parquets, des
recommandations et en fin l’adoption et la signature des résolutions ont été entre
autres les grandes lignes de cet atelier de réflexion.
Dieulivens Jules,
jdieulivens@gmail.com
lundi 7 septembre 2015
12 inspecteurs et 4 enseignants en disponibilité
Le directeur départemental de l’Artibonite du ministère de
l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, Daniel Jean
Charles, a annoncé le week-end end écoulé que le MENFP a décidé de
mettre en disponibilité seize enseignants qui n’en n’avaient pas
produit la demande avant leur participation aux dernières législatives.
Conformément à une circulaire de la primature, tout enseignant, désireux de participer aux élections, devait présenter une lettre de demande de mise en disponibilité.
Selon le responsable, pour la réouverture des classes, les enseignants frappés par cette décision ne seront pas admis dans les salles de classe.
« Je ne suis qu’un exécutant. Je ne fais qu’exécuter la décision du ministère », a insisté le directeur qui invite les enseignants sanctionnés à faire valoir leurs droits.
Le responsable du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle au niveau du département de l’Artibonite en a profité pour informer la population que des dispositions sont prises pour faciliter la rentrée des classes, fixée pour ce lundi 7 septembre 2015. « 25 mille kits scolaires seront à la disposition des écoliers du département », a fait savoir le directeur.
D’un autre côté, Jean Charles Daniel a déclaré que le ministère va accentuer le programme de «permis provisoire d’enseigner ». « Une commission devrait arriver sous peu dans la région pour étudier les dossiers des enseignants », a informé le responsable.
En ce qui concerne, les lettres de nominations, M. Jean Charles a laissé croire que le MENFP prendra en compte les dossiers d’un certains nombres d’enseignants œuvrant dans le système depuis tantôt quatre à cinq ans.
Dieulivens jules
http://lenational.ht/?p=6721
Conformément à une circulaire de la primature, tout enseignant, désireux de participer aux élections, devait présenter une lettre de demande de mise en disponibilité.
Selon le responsable, pour la réouverture des classes, les enseignants frappés par cette décision ne seront pas admis dans les salles de classe.
« Je ne suis qu’un exécutant. Je ne fais qu’exécuter la décision du ministère », a insisté le directeur qui invite les enseignants sanctionnés à faire valoir leurs droits.
Le responsable du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle au niveau du département de l’Artibonite en a profité pour informer la population que des dispositions sont prises pour faciliter la rentrée des classes, fixée pour ce lundi 7 septembre 2015. « 25 mille kits scolaires seront à la disposition des écoliers du département », a fait savoir le directeur.
D’un autre côté, Jean Charles Daniel a déclaré que le ministère va accentuer le programme de «permis provisoire d’enseigner ». « Une commission devrait arriver sous peu dans la région pour étudier les dossiers des enseignants », a informé le responsable.
En ce qui concerne, les lettres de nominations, M. Jean Charles a laissé croire que le MENFP prendra en compte les dossiers d’un certains nombres d’enseignants œuvrant dans le système depuis tantôt quatre à cinq ans.
Dieulivens jules
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vendredi 4 septembre 2015
Capacité d’accueil limitée pour les admis en terminale
Beaucoup d’élèves sont promus en classe terminale cette année. À
quelques jours de la réouverture des classes, bon nombre d’entre eux
sont en difficulté pour intégrer un établissement de référence dans la
Cité de l’indépendance.
La plupart des établissements scolaires de la ville refusent d’accueillir ces élèves en trop grand nombre pour les classes de philo.
Interrogés à ce sujet, plusieurs responsables d’écoles de la place ont évoqué le problème de capacité d’accueil et les dispositifs du déroulement des examens de la rhéto cette année qui laissent à désirer.
Les écoles n’ont pas suffisamment d’espace pour accueillir le flux d’élèves promus en philo, ont avancé certains directeurs d’école. Ordinairement, les salles de classe ont une capacité d’accueil de cinquante élèves environ, a laissé croire un responsable.
La décision prise par le ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP), de ne pas organiser des examens officiels pour la classe de rhéto, a causé plus de tort au système éducatif, s’est indigné le professeur Estil Marc Édouard, censeur des études au collège Vanutelli Saint-Georges.
Selon le professeur, plusieurs élèves ont eu la chance de réussir cette année par rapport au mode d’organisation des examens, alors qu’ils n’étaient pas vraiment en salle de classe. D’où l’inquiétude des directeurs à accueillir ses élèves, a-t-il ajouté.
« Je connais une demoiselle qui n’a pas pu réussir en rhéto pendant quatre ans, cette année elle a bel et bien réussi avec une moyenne de 7 », a informé un directeur d’école de la ville qui veut garder l’anonymat.
Ces responsables expriment clairement leur inquiétude, sur le niveau pédagogique des élèves.
Certaines écoles refusent catégoriquement de recevoir les élèves pour la classe de philo. Plusieurs autres établissements qui ont accepté d’en accueillir, les ont triés sur le volet. C’est le cas du collège Jean Jacques Dessalines, l’une des plus anciennes écoles de la ville.
La direction de cet établissement a accueilli quelques élèves provenant des meilleures écoles de la ville avec de bonnes mentions, a fait savoir le directeur pédagogique Abel Joseph.
Entre les directeurs d’écoles, les avis sont partagés sur le changement apporté par le MENFP cette année. Certains croient que cette mesure est tout à fait juste. Pour d’autres cette décision est incorrecte.
Cependant, à l’unanimité, ces derniers ont tous admis que l’échec éventuel des élèves de la rhéto est le résultat de la mauvaise gestion de certains établissements scolaires. «Bon nombre de directeurs d’écoles ont pris le malin plaisir de donner des notes de passage à des élèves irréguliers», a regretté l’un des responsables.
Par ailleurs, un directeur d’école a indexé les responsables au niveau de la direction départementale de l’Éducation, qui seraient de connivence avec des dirigeants malhonnêtes pour faire valider leurs listes de décision finale.
Quel est l’avenir du système éducatif haïtien ? s’interroge plus d’un.
Dieulivens Jules, jdieulivens@gmail.com
http://lenational.ht/?p=6676
La plupart des établissements scolaires de la ville refusent d’accueillir ces élèves en trop grand nombre pour les classes de philo.
Interrogés à ce sujet, plusieurs responsables d’écoles de la place ont évoqué le problème de capacité d’accueil et les dispositifs du déroulement des examens de la rhéto cette année qui laissent à désirer.
Les écoles n’ont pas suffisamment d’espace pour accueillir le flux d’élèves promus en philo, ont avancé certains directeurs d’école. Ordinairement, les salles de classe ont une capacité d’accueil de cinquante élèves environ, a laissé croire un responsable.
La décision prise par le ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP), de ne pas organiser des examens officiels pour la classe de rhéto, a causé plus de tort au système éducatif, s’est indigné le professeur Estil Marc Édouard, censeur des études au collège Vanutelli Saint-Georges.
Selon le professeur, plusieurs élèves ont eu la chance de réussir cette année par rapport au mode d’organisation des examens, alors qu’ils n’étaient pas vraiment en salle de classe. D’où l’inquiétude des directeurs à accueillir ses élèves, a-t-il ajouté.
« Je connais une demoiselle qui n’a pas pu réussir en rhéto pendant quatre ans, cette année elle a bel et bien réussi avec une moyenne de 7 », a informé un directeur d’école de la ville qui veut garder l’anonymat.
Ces responsables expriment clairement leur inquiétude, sur le niveau pédagogique des élèves.
Certaines écoles refusent catégoriquement de recevoir les élèves pour la classe de philo. Plusieurs autres établissements qui ont accepté d’en accueillir, les ont triés sur le volet. C’est le cas du collège Jean Jacques Dessalines, l’une des plus anciennes écoles de la ville.
La direction de cet établissement a accueilli quelques élèves provenant des meilleures écoles de la ville avec de bonnes mentions, a fait savoir le directeur pédagogique Abel Joseph.
Entre les directeurs d’écoles, les avis sont partagés sur le changement apporté par le MENFP cette année. Certains croient que cette mesure est tout à fait juste. Pour d’autres cette décision est incorrecte.
Cependant, à l’unanimité, ces derniers ont tous admis que l’échec éventuel des élèves de la rhéto est le résultat de la mauvaise gestion de certains établissements scolaires. «Bon nombre de directeurs d’écoles ont pris le malin plaisir de donner des notes de passage à des élèves irréguliers», a regretté l’un des responsables.
Par ailleurs, un directeur d’école a indexé les responsables au niveau de la direction départementale de l’Éducation, qui seraient de connivence avec des dirigeants malhonnêtes pour faire valider leurs listes de décision finale.
Quel est l’avenir du système éducatif haïtien ? s’interroge plus d’un.
Dieulivens Jules, jdieulivens@gmail.com
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jeudi 13 août 2015
Quand des candidats veulent influencer les résultats
Peu après le jour-J du scrutin, les journalistes de la place ont été très sollicités pour participer à des conférences de presse organisées par des responsables de partis politiques et des candidats pour mettre l’opinion publique au courant de leur victoire, après avoir dénombré les procès-verbaux.
Le directoire du parti politique Ayiti an aksyon (AAA) était le premier à convoquer la presse, pour proclamer la victoire de manière anticipée des deux candidats au Sénat dans l’Artibonite dès le premier tour des élections, ainsi que la victoire de six des candidats à la députation du parti.
Selon le coordonnateur de AAA, Youri Latortue, lui et les autres candidats cités ont remporté les élections dans le département avec un fort pourcentage.
Plusieurs autres candidats ont également célébré leur victoire. Ils ont fait des déclarations aux micros des journalistes pour montrer par A plus B qu’ils ont effectivement remporté la compétition électorale. Des manifestations spontanées ont été organisées par des partisans à cet effet.
Parallèlement, d’autres candidats ont critiqué sévèrement des responsables de partis politiques et autres aspirants indépendants qui veulent, par leur fuite en avant, « intoxiquer les résultats du Conseil électoral provisoire ». C’est le cas du docteur Carl Murat Cantave, candidat au Sénat sous la bannière du parti Konvansyon inite demokratik (KID), qui a accusé le chef du Parti AAA, Youri Latortue, de tenter d’intoxiquer les résultats. D’un autre côté, M. Cantave a exhorté le Conseil électoral provisoire à prendre les mesures appropriées.
Pour sa part, l’aspirant député Dimilssaint Mondélus a fait savoir que les déclarations de Youri Latortue n’ont rien à voir avec la réalité. Il a en profité pour mettre en garde le Conseil électoral provisoire contre certains candidats malintentionnés qui tentent par tous les moyens d’influencer les résultats.
Rappelons que, conformément au décret électoral, seul le Conseil électoral provisoire est habilité à publier les résultats des scrutins.
Dieulivens Jules
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